Conclusion

 

Au terme de cette étude, nous pouvons retenir quelques points essentiels de notre controverse. Le gouvernement et les environnementalistes craignent un développement chaotique de l’exploitation du pétrole non conventionnel, entraînant une croissance démographique, urbaine et industrielle non maîtrisée de la région. Tous les acteurs sont conscients des impacts environnementaux et des mesures sont prises par le gouvernement et les industries, dans un cadre législatif, même si elles ne satisfont pas toujours les organisations environnementales. Ces dernières craignent par ailleurs que le gouvernement soit trop généreux dans son système de taxes, ce qui limiterait le budget du gouvernement consacré à l‘environnement.

D’un point de vue économique, l’exploitation crée des emplois mais à tel point que l’Alberta fait face un déficit de main d’œuvre. Quant aux entreprises, étant donné le prix du baril, leurs investissements seront très probablement rentables.

En outre, une exploitation massive des ressources de pétrole non conventionnel en Alberta modifierait la distribution mondiale des ressources pétrolières.

On se rend donc compte que les revendications des groupes de pression environnementaux ne sont pas assez fortes pour changer le cours du développement du pétrole non conventionnel que le gouvernement promeut. Toutefois la plupart de ces revendications n'ont fait l'objet que depuis 2 ou 3 ans. Et on ne peut pas encore vraiment savoir quelle attitude vont adopter le gouvernement et les industries dans un monde qui prend de plus en plus conscience de son rôle dans l'avenir écologique de la planète.