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Situation actuelle

 

           Récemment, des plans concernant les quotas de pêche ont été adoptés pour les cinq ans à venir par la CICTA. Cependant, le problème est loin d‘être réglé. La Commission Européenne ainsi que les écologistes appellent effectivement déjà à des restrictions encore plus sévères… sans lesquelles la survie de l’espèce thon rouge ne serait plus assurée….

              Une sonnette d’alarme a été tirée dans le passé pour d’autres espèces, comme le cabillaud ou le merlu, dont les stocks méditerranéens sont également surexploités ; mais le thon rouge a un statut bien spécifique. Le marché de ce poisson à sang chaud, particulièrement apprécié des Japonais, connaît en effet une expansion formidable. En conséquence, l’exploitation du Thon rouge atteint un niveau jamais égalé.

               A l'heure actuelle, le quota de pêche au thon rouge autorisé est de 29 500 tonnes mais avec la pêche illégale, on estime la prise à 50 000 tonnes. Or, des arguments biologiques assurent qu’au-delà de 15 000 tonnes de prise, le renouvellement du stock du thon rouge n’est plus assuré. La surexploitation des réserves de pêche, les pratiques illégales et les fermes de thons (destinées à engraisser les proies capturées) constituent des menaces plus que sérieuses pour le futur de l’espèce. Dans ce contexte, le cas de la zone Est (Atlantique Est et  Méditerranée) n’est pas anecdotique : il représente la grande majorité des captures déclarées de thon rouge et la Méditerranée, avec le golfe du Mexique, constitue la seule zone régulière de reproduction du thon rouge.

              Aujourd’hui, écologistes, chercheurs et pêcheurs se mobilisent donc...

Suite: Première formulation de la problématique