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Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)

Type d’association et date de création

Le Centre national de la recherche scientifique, plus connu sous le sigle CNRS, est le plus grand organisme public français de recherche scientifique. Classé comme établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST), il est placé sous la tutelle administrative du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

Le CNRS est né de la fusion entre la Caisse nationale de la recherche scientifique et le Centre national de la recherche scientifique appliquée. Cette fusion a été préparée par Jean Zay avec l'aide de ses sous-secrétaires d'État à la recherche, Irène Joliot-Curie puis Jean Perrin, mais le décret-loi ne fut rendu qu'après le départ de Jean Zay du ministère de l'Éducation nationale et des Beaux-arts.

Menacé par le Régime de Vichy, le CNRS est réorganisé à la Libération.

En 1966 sont créées des unités associées. Il s'agit de laboratoires universitaires, soutenus par le CNRS, grâce à ses moyens humains et financiers. En 1967 est fondé l'Institut national d'astronomie et de géophysique, qui deviendra en 1985 l'Institut national des sciences de l'univers (INSU). L'Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3) est créé à son tour en 1971.

En 1982, la loi du 15 juillet, dite loi Chevènement de programmation des moyens de la recherche publique, décrète que les personnels chercheurs, ingénieurs techniciens et administratifs passent sous le régime de la fonction publique : ils deviennent fonctionnaires, avec un statut semblable à ceux des maîtres de conférences et des professeurs des universités.


Rôle du CNRS

On peut distinguer trois rôles fondamentaux du CNRS dans la recherche

Financement du fonctionnement de la recherche

Le CNRS finance 1170 laboratoires de recherche, dont 98 unités propres et 1072 unités mixtes de recherche (UMR), partagées avec un établissement d'enseignement supérieur, un autre organisme de recherche, une fondation ou une entreprise. Le CNRS participe à leur budget et à leur dotation en personnel, parfois à leurs locaux. Le Comité national du CNRS évalue tous les quatre ans ces unités de recherche, cette évaluation conditionne son apport financier, et peut donner lieu à la réorganisation ou à la rupture du contrat d'association avec l'unité.

Emploi et gestion de personnels de recherche

Le CNRS rémunère des chercheurs, ingénieurs et techniciens, qui travaillent en règle générale dans les unités de recherche du CNRS ou dans les unités qui y sont associées. Les chercheurs sont évalués par le Comité national tous les deux ans. Certains peuvent être également « mis à disposition » d'un autre établissement dans le cadre d'un projet de recherche.

Financement de projets de recherche

Le CNRS sélectionne et finance des projets de recherche spécifique, auquel des chercheurs de tous statuts sont habilités à prendre part.

Ce triple rôle contribue à la difficulté de définir la part du CNRS dans la recherche en France. En pratique, un chercheur du CNRS travaille très souvent dans un laboratoire d'une université, n'importe où en France : ceci conduit généralement à une complication et un manque de lisibilité des affiliations dans les publications des chercheurs français. Il faut aussi distinguer la recherche financée par le CNRS, et celle des chercheurs du CNRS. Enfin, du fait en particulier de l'intégration du CNRS et de la recherche universitaire, les résultats de la recherche seront souvent le fruit d'une collaboration entre chercheurs du CNRS et d'autres organismes, ou universitaires. Ces dernières années, la politique suivie a été d'augmenter la part des associations entre le CNRS et les universités, ce qui a contribué à accroître la confusion des rôles et a entraîné une certaine pression corporatiste de la part des professeurs d'université. L'habilitation à diriger des recherches, délivrée par les universités, tend à devenir un point de passage obligé dans la promotion des chercheurs du CNRS.


L’équipe des laboratoires d’écologie ayant travaillé sur la modélisation

La population pyrénéenne d’ours bruns étant considérée comme l’une des plus gravement menacée en Europe Occidentale, afin d’étudier sa viabilité et son besoin en renforcements, ils ont développé des modèles démographiques déterministe et stochastique. L’article en modélisation présente ces études.

Guillaume Chapron :

Laboratoire d’écologie, CNRS UMR 7625, Ecole Normale Supérieure, 46 rue d’Ulm, 75230 Paris cedex 05, France

Pierre-Yves Quenette :

ONCFS-Equipe Technique Ours, RN 117, 31800 Villeneuve de Rivière, France

Stéphane Legendre :

Laboratoire d’écologie, CNRS UMR 7625, Ecole Normale Supérieure, 46 rue d’Ulm, 75230 Paris cedex 05, France

Jean Clobert :

Laboratoire d’écologie, CNRS UMR 7625, Bâtiment A, 7ème étage, université Pierre et Marie Curie, case 237, 7 Quai St Bernard, 75252 Paris cedex 05, France


L’équipe des chercheurs chargés de l’étude génétique

Le CNRS de Grenoble se sent particulièrement impliqué dans la réintroduction des ours dans les Pyrénées.

Jean Bouvet et Pierre Taberlet, deux universitaires français grenoblois travaillant en collaboration avec le CNRS se sont vus confiés, par le ministère de l’Environnement, la mission suivante : déterminer les distances génétiques entre différents ours. Leurs méthodes seront ensuite utilisées pour déterminer quel ours est génétiquement le plus proche de l’ours pyrénéen.

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