Bilan de notre Travail de controverse

L’étude de cette controverse, comment remédier à une pénurie en eau à Barcelone, nous a demandé un travail conséquent et une organisation particulière.

Répartition du travail

La controverse repose principalement sur les solutions à employer pour répondre aux besoins d’eau à Barcelone, chacune ayant des avantages et des inconvénients de natures diverses - écologique, économique, technique - . La répartition du travail, pour cerner au mieux les enjeux de la controverse, a donc suivi ce même découpage en solutions proposées. Les trois journalistes, dont fait partie le coordinateur, se sont réparti les quatre solutions principales envisagées pour pallier ce problème d’eau.

Lucie a étudié les questionnements liés au transvasement de l’Ebre vers Barcelone, Clément a examiné les enjeux associés à l’acheminement d’eau par bateaux depuis Marseille et le dessalement d’eau de mer directement sur les côtes barcelonaises, et Martin a analysé les aspects du projet du transfert d’eau du Rhône par canalisations vers Barcelone. Hélène, la cartographe, a envisagé la controverse dans son ensemble sous un angle d’approche totalement différent, mais néanmoins complémentaire au précédent, qui est celui des acteurs, et de leur intrication dans la controverse, notamment à travers une notion qui surplombe et englobe toutes les solutions envisagées, à savoir, la gestion de l’eau. Enfin, Florian, notre webmaster, a réalisé la totalité du présent site, et a permis de mettre en forme, de manière interactive, les différents points de vue et approches de la controverse.

Difficultés rencontrées

Durant notre travail, nous avons rencontré de nombreuses difficultés, tant dans la compréhension que dans l’organisation des informations que nous avons pu récolter.

Le premier obstacle auquel nous avons été confrontés est la barrière de la langue. En effet, deux personnes parmi nous parlent et comprennent l’espagnol. Cela a parfois été difficile de saisir le sens profond d’un article ou d’un document audiovisuel. Dans le même esprit, l’éloignement avec le lieu central de la controverse, Barcelone, a constitué une certaine barrière à une compréhension parfaite des réels enjeux concernant les populations locales, donc touchées directement par le problème d’eau, et les décisions politiques espagnoles ; sachant, de plus, que la Catalogne a un statut d’autonomie et donc possède son propre gouvernement.

Par ailleurs, les organisations politiques, qui jouent un grand rôle dans le déroulement de la controverse dans le sens où elles ont un pouvoir de décision qui peut influencer la trajectoire des solutions proposées, ont été difficiles à cerner et analyser. Surtout que les changements de gouvernements, qu’ils soient centraux ou de Catalogne, ont généralement conduit à des renversements de situation vis-à-vis des méthodes employées ou envisagées pour prémunir Barcelone contre une pénurie d’eau. Pour saisir la logique d’une action politique, il fallait connaître la position du parti concerné, et ainsi comprendre ses réactions, mais aussi prendre en compte les différents lobbys auxquels il était soumis. Nous avons également eu à faire à des témoignages contradictoires.

Enfin, étant donné que le sujet de controverse présente ici un problème majeur qui touche directement la population, la diversité des acteurs qui y participent est très importante. Ceux-ci mettent généralement en avant des avis divergents suivant leur nature - scientifique, économique, philosophique - et la position qu’ils occupent dans la controverse. Il a été laborieux de rendre compte de toutes ces nombreuses positions et de leurs connections, car la controverse peut se voir sous différents angles, et le plan sur lequel agissent les acteurs ne correspond pas à un découpage chronologique, ni à une approche par solutions techniques.

Une expérience enrichissante

Mais ce que nous retiendrons surtout, c’est un travail de groupe enrichissant sur un sujet complexe et intéressant, une équipe soudée, sérieuse et bien organisée, un travail réalisé dans la bonne humeur, et où chacun s’est investi !