Après la Seconde Guerre Mondiale, le produit intérieur brut (PIB) s’impose comme l’indicateur phare permettant de mesurer la croissance économique d’une nation, mais également son progrès social. Dérives médiatiques et vénération politique font de lui l’indicateur économique le plus utilisé, permettant aux nations de se jauger et d’orienter leurs politiques économiques et sociales.
Dès la création de cet indice, de nombreux économistes tentent de mettre en évidence ses lacunes, ses insuffisances et ses limites. De nombreux indicateurs alternatifs sont créés mesurant la richesse, le développement, le bien-être. Cependant, faute de volonté politique et de débat médiatisé, ces indicateurs peinent à s’imposer et ne parviennent pas à ébranler la suprématie du PIB.
Début 2008, Nicolas Sarkozy crée la commission Stiglitz. Celle-ci rend un rapport très médiatisé sur la mesure de la performance économique et du progrès social en septembre 2009. Dans quel contexte s’inscrit le travail de cette commission ? Quels sont les enjeux qui se cachent derrière ce débat ? Quelle utilisation a été faite de ce rapport ? Quelle influence ont les propositions faites par la commission ?
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