Groupe Interprofessionnel de Réflexion et de Communication sur la Recherche. Créée en 1991, cette association réunit les scientifiques, de la recherche publique et privée amenés dans leurs travaux à avoir recours à l'expérimentation animale. Les membres du Gircor sont donc les établissements de recherche (entreprises privées, laboratoires pharmaceutiques, laboratoires de recherche publique) engagés dans la recherche biologique.
Son but est d’informer le public sur les pratiques et nécessités des expériences sur les animaux. Pour cette association, l'expérimentation animale est nécessaire au progrès médical. Ils disent donc vouloir informer de façon objective et transparente le grand public (gircor.net) et montrer qu’ils obéissent à des règles éthiques strictes. Selon eux, l’expérimentation animale est indispensable pour les progrès de la médecine, la compréhension du vivant et les tests de médicaments malgré les pratiques « in vitro », ce qui ne les empêche pas de préconiser des méthodes alternatives dès que possible.
Créé en 1989, ce comité scientifique considère que le modèle animal est obsolète et qu’il est même dangereux pour l’homme de considérer ces tests dans la recherche. L’expérimentation animale serait donc à la fois la cause de mort inutile de milliers d’animaux et d’humains. Ce comité veut convaincre les responsables politiques (envois de dossiers et questionnaires) et propose des pétitions.
L'association poursuit exclusivement des objectifs visant la santé humaine, en particulier :
Pro Anima a identifié de longue date le recours aux modèles animaux, pour l'évaluation de la toxicité chez l'homme ou pour la recherche biomédicale, comme la cause de loin prépondérante de l'augmentation des mortalités des maladies graves, et de l'absence de progrès thérapeutiques significatifs.
Institut National de l'environnement industriel et des risques.
Crée en 1990, l’INERIS est un établissement public à caractère industriel et commercial, placé sous la tutelle du ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer. Sa mission est de réaliser des études et des recherches permettant de prévenir les risques que les activités économiques font peser sur la sécurité des personnes et des biens.
Institut scientifique de recherche agronomique. Cet organisme compte 1828 chercheurs et 1784 thésards et est placé sous la double tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et du ministère de l’Agriculture et de la Pêche.
Cet institut a un centre d’expérimentation animale à Jouy.
L'Institut Pasteur est une fondation privée à but non lucratif dont la mission est de contribuer à la prévention et au traitement des maladies, en priorité infectieuses, par la recherche, l'enseignement, et des actions de santé publique.
Dans son Centre de Recherche et son Hôpital, il lutte contre le cancer pour apporter au patient le traitement du cancer le plus adapté. Cet institut fait usage de l’expérimentation animale. Sur le site, il est clairement indiqué :
« Une expérimentation animale constitue une partie nécessaire à de nombreux domaines de la recherche médicale et biologique : dans la recherche biologique de base, des observations faites in vitrodoivent être validées ou extrapolées à l'échelle de l'organisme vivant, dans la recherche fondamentale sur les maladies, les modèles animaux permettent des études expérimentales impossibles chez les êtres humains, dans le développement de nouveaux médicaments et traitements pour les pathologies humaines. »
Créé en 1964, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale est un établissement public à caractère scientifique et technologique, placé sous la double tutelle du ministère de la Santé et du ministère de la Recherche.
L'Inserm, seul organisme public de recherche français entièrement dédié à la santé humaine, s’est vu confier, en 2008, la responsabilité d’assurer la coordination stratégique, scientifique et opérationnelle de la recherche biomédicale. Ce rôle central de coordinateur lui revient naturellement par la qualité scientifique de ses équipes mais également par sa capacité à assurer une recherche translationnelle, du laboratoire au lit du patient.
C’est le plus grand organisme public français de recherche scientifique. Classé comme établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST), il est placé sous la tutelle administrative du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
Selon un sondage réalisé par Sofres pour Sciences Po, le CNRS bénéficierait auprès des Français d'un niveau de confiance de 90%.
Financement du fonctionnement de la recherche : Le CNRS finance 1170 laboratoires de recherche, dont 98 unités propres et 1072 unités mixtes de recherche (UMR), partagées avec un établissement d'enseignement supérieur, un autre organisme de recherche, une fondation ou une entreprise. Le CNRS participe à leur budget et à leur dotation en personnel, parfois à leurs locaux. Le Comité national du CNRS évalue tous les quatre ans ces unités de recherche, cette évaluation conditionne son apport financier, et peut donner lieu à la réorganisation ou à la rupture du contrat d'association avec l'unité.
Emploi et gestion de personnels de recherche : Le CNRS rémunère des chercheurs, ingénieurs et techniciens, qui travaillent en règle générale dans les unités de recherche du CNRS ou dans les unités qui y sont associées. Les chercheurs sont évalués par le Comité national tous les deux ans. Certains peuvent être également « mis à disposition » d'un autre établissement dans le cadre d'un projet de recherche.
Financement de projets de recherche : le CNRS sélectionne et finance des projets de recherche spécifique, auquel des chercheurs de tous statuts sont habilités à prendre part.