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Où en est aujourd’hui le PSM ?

Le côté institutionnel est fait : il a fallu un an et demi pour se mettre d’accord  à 43 . Le secrétariat du PSM sera basé à Barcelone.

Suite au PSM, on a vu éclore des plans nationaux : Maroc, Tunisie, Lybie, Jordanie…

Certains pays, comme l’Algérie sont des producteurs d’hydrocarbures.  Ils mettent en place des centrales couplées gaz-ENR pour continuer à exporter le gaz.
Leur intérêt est différent de celui de pays comme le Maroc qui a besoin d’une sécurité énergétique et pour lesquels le coût de l’électricité est élevé.

Ces projets sont dans les pays du MENA. La consommation d’électricité est essentiellement locale.
L’exportation est vue comme un moyen de financement et de rentabilité des projets, à la différence de DESERTEC.

Le PSM assure la transition vers de l’électricité moins chère à base d’ENR.
Différence d’échelle avec DESERTEC : ambition à 2050 trop lointaine. L’ambition du PSM est qu’à horizon 2020, la production soit rentable. Pour cela il faut des subventions. (aujourd’hui, l’électricité ENR est 3 fois plus chère que celle produite par le gaz.)

Le PSM est une plate-forme de financement, une ombrelle à plusieurs projets nationaux.
Il permet de structurer l’offre et le marché et de créer une dynamique.

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