Des Makhathini Flats au problème global
Cultiver le coton Bt en Afrique du Sud
 
 
   
   

 


 

L'étude de controverse, méthode :
Il ne nous a pas été facile de démarrer cette controverse. En effet, tout sujet portant sur les OGM est vaste, et imbrique un nombre incroyable d’échelles. L’étude d’un cas amène des problèmes plus généraux, comme par exemple la définition d'un OGM qui varie d'un pays à un autre. On ne peut parler d’OGM en Afrique du Sud sans considérer le cas de l’Afrique entière, ni de la législation d’un pays sans aborder celle de ses voisins. De même l’étude du cas d’une variété d’OGM demande de considérer de nombreuses autres variétés. Le problème est réellement mondial.

La première difficulté à laquelle nous avons été confrontés est l’immense quantité d’informations que nous avons dû trier. Les OGM ont été le sujet de nombreux débats, cependant les arguments et thèmes abordés restent très généraux. Il est difficile d’avoir accès à des informations différentes de celles qui sont divulguées dans des communications pour grand public.

Nous avons donc décidé de nous tourner vers les chercheurs dans le but d'obtenir des informations plus précises et plus fiables, par le biais d'interviews. Ces derniers nous ont rapidement orientés vers des sites ou associations susceptibles de nous fournir les renseignements souhaités.

Ce n’est qu’après consultation de ces données que nous avons pu construire notre controverse.

Nous avons décidé, comme le sujet s’y prêtait bien, de le bâtir sous la forme d’un ensemble de cartes. Nous pensions ainsi pouvoir mettre en exergue les liens et l'imbrication des différents enjeux. L’emploi de cartes d’échelles différentes nous a semblé judicieux pour insister sur les liens entre les visions mondiales, nationales et locales du problème. Cette méthode permettant une plus grande interactivité, nous avons décidé de persévérer dans cette voie.

Nous remercions particulièrement nos coordinateurs, Brice Laurent et Benjamin Lemoine, qui nous ont assistés et conseillés au cours de notre progression.

 
   
Conclusion