Il est avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation.
L’Ordre des avocats de Paris a attaqué le projet de loi devant la Cour Européenne des droits de l’Homme. C’est Maitre Spinosi qui a représenté l’Ordre. Ils affirment que la loi peut ouvrir la voie à des dérives comme la suppression du droit à l’anonymat, ou la mise en place d’une surveillance qui n’aurait pas de lien avec la lutte anti‐terroriste (comme la surveillance de militants politiques ou écologiques). Ils veulent le contrôle de toutes les
procédures par un avocat des libertés (alors que le projet de loi proposait de donner le contrôle au Premier Ministre et à la CNCTR). Il critique aussi sur le flou autour des outils de la surveillance, et sur l’ingérence d’organismes étrangers. Il est avocat du Syndicat de la Magistrature.
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