Examen de fin d'année !
Résumé-Quiz
0 questions correctes sur 3
Questions:
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Information
C’est le moment de vérifier si vous avez tout retenu ! Ce petit quiz de 3 questions résume certains points essentiels de la controverse.
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CE QU’IL FAUT RETENIR
On l’a vu, la controverse sur les rythmes de travail à l’école primaire est particulièrement complexe car elle se déploie à diverses échelles, de l’individu au pays tout entier. De multiples acteurs s’expriment pour défendre leurs intérêts personnels, mais aussi l’intérêt supposé des élèves de primaire, qui sont le coeur de la controverse mais ne possèdent que des porte-paroles indirects. Les arguments employés sont parfois scientifiques, mais le plus souvent ils s’appuient sur les réalités sociales et économiques : il y a d’ailleurs souvent une différence entre une étude et l’application de ses résultats dans la réalité.
En conclusion de notre analyse, nous nous sommes posés quatre questions, qui nous sont apparues comme les véritables piliers de cette controverse. Tous les noeuds de confrontation qui ont pu se créer entre les différents acteurs sont, selon nous, fondamentalement issus de désaccords sur ces quelques points fondamentaux :
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Dans quelle mesure la réussite scolaire de l’enfant est-elle prioritaire sur les autres enjeux de la société (décrits dans les différentes pages du site) avec lesquels elle entre parfois en conflit d’intérêt ?
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Quel est le degré de fiabilité des mesures scientifiques d’attention en classe, qui ont largement été exploitées par les acteurs de la controverse ?
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Qui est légitime pour parler au nom de l’enfant ? Les parents, les experts scientifiques, les pouvoirs publics ?
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La pertinence d’un Etat qui cherche à imposer sa réforme sur tout le territoire est-elle remise en question par la décision finale de faire confiance aux collectivités locales sur la question ?
Ces questions n’ont pas de réponse simple ; mais, en relisant les pages de ce site à la lumière de celles-ci, vous pourrez vous faire votre propre avis !
Merci de votre lecture !
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- 2
- 3
- Répondu
- Examiner
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Question 1 sur 3
1. Question
Des études scientifiques réalisées par des spécialistes de la santé physique et psychologique de l’enfant ont conclu que la semaine à 4 jours favorisait l’attention en classe des élèves de primaire.
Vrai ou Faux ?Exact
FAUX
L’Académie de Médecine ainsi que des psychologues de l’enfant ont tous deux souligné l’importance d’une stabilité dans le cycle du sommeil, favorisée par un réveil à heure fixe. Le chronobiologiste François Testu prend ainsi position contre la semaine de 4 jours, qui rompt la régularité de la semaine et rallonge les journées travaillées, ce qui est, d’après ses travaux, contre-productif en terme de capacité d’apprentissage.
La journée de travail idéale, d’après les études du chronopsychologue Hubert Montagner, est peu dense, avec notamment une longue pause méridienne. Cela permet de maximiser la “rentabilité” des heures de cours, c’est à dire la proportion de l’information enseignée effectivement assimilée par les élèves.
De manière générale, ces experts sont favorables à des journées moins longues, réparties sur une semaine de 4 jours et demi voire de 5 jours.
Inexact
FAUX
L’Académie de Médecine ainsi que des psychologues de l’enfant ont tous deux souligné l’importance d’une stabilité dans le cycle du sommeil, favorisée par un réveil à heure fixe. Le chronobiologiste François Testu prend ainsi position contre la semaine de 4 jours, qui rompt la régularité de la semaine et rallonge les journées travaillées, ce qui est, d’après ses travaux, contre-productif en terme de capacité d’apprentissage.
La journée de travail idéale, d’après les études du chronopsychologue Hubert Montagner, est peu dense, avec notamment une longue pause méridienne. Cela permet de maximiser la “rentabilité” des heures de cours, c’est à dire la proportion de l’information enseignée effectivement assimilée par les élèves.
De manière générale, ces experts sont favorables à des journées moins longues, réparties sur une semaine de 4 jours et demi voire de 5 jours.
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Question 2 sur 3
2. Question
La majorité des enseignants et des municipalités sont favorables à l’insertion d’activités périscolaires dans l’emploi du temps, car cela permet aux enfants de se changer les idées et d’apprendre plus efficacement.
Vrai ou Faux ?
Exact
FAUX
Il n’y a pas eu de recherche poussée sur les effets que peuvent avoir les différentes activités proposées en plus des cours traditionnels sur l’apprentissage des élèves : la science n’a donc pas de réponse précise à cette question.
Une chose est néanmoins sûre : près des trois quarts des enseignants considère que l’insertion de ces activités a eu un impact globalement négatif sur leurs classes, d’après un sondage du SNU-ipp. Plusieurs raisons à cela ont été explicitées : les enfants ont moins de temps pour faire la sieste, et le personnel de l’école mobilisé doit renoncer à d’autres projets, comme gérer la bibliothèque, ou participer aux réunions d’enseignants.
Les municipalités, elles, sont également très divisées sur la question : les petites villes en zone rurale sont généralement défavorables aux activités périscolaires car elles n’ont pas les moyens de payer les prestations d’animateurs spécialisés.
Il n’y a donc en aucun cas consensus sur l’inclusion d’activités éducatives dans l’organisation du temps scolaire.
Inexact
FAUX
Il n’y a pas eu de recherche poussée sur les effets que peuvent avoir les différentes activités proposées en plus des cours traditionnels sur l’apprentissage des élèves : la science n’a donc pas de réponse précise à cette question.
Une chose est néanmoins sûre : près des trois quarts des enseignants considère que l’insertion de ces activités a eu un impact globalement négatif sur leurs classes, d’après un sondage du SNU-ipp. Plusieurs raisons à cela ont été explicitées : les enfants ont moins de temps pour faire la sieste, et le personnel de l’école mobilisé doit renoncer à d’autres projets, comme gérer la bibliothèque, ou participer aux réunions d’enseignants.
Les municipalités, elles, sont également très divisées sur la question : les petites villes en zone rurale sont généralement défavorables aux activités périscolaires car elles n’ont pas les moyens de payer les prestations d’animateurs spécialisés.
Il n’y a donc en aucun cas consensus sur l’inclusion d’activités éducatives dans l’organisation du temps scolaire.
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Question 3 sur 3
3. Question
À l’heure actuelle, la politique du gouvernement français est de laisser la décision de l’organisation du temps scolaire aux écoles, afin de favoriser le choix de la meilleure solution en fonction des problématiques locales.
Vrai ou Faux ?
Exact
VRAI
Le ministre de l’Education Nationale actuel, Jean-Michel Blanquer, est favorable à une plus grande flexibilité de l’organisation, afin de prendre en compte les diverses situations des différentes écoles du pays.
Comme le rappelle Francette Popineau (co-secrétaire générale du SNU-ipp), un modèle figé et unique ne saurait en aucun être satisfaisant pour tous ; l’objectif est donc de raffiner la réforme de l’école, pour optimiser partout la qualité de l’apprentissage.
L’idéal, selon elle, serait que le Ministère impose la tenue dans chaque municipalité d’une réunion où les différents acteurs, des parents d’élèves au maire en passant par les professeurs et les animateurs périscolaires, discutent entre eux de la meilleure solution à adopter, qui sera nécessairement un compromis. Si ce n’est pour l’instant pas le cas, l’actuel gouvernement laisse néanmoins aux élus locaux la liberté de prendre la décision qui leur paraît appropriée pour leur commune.
Inexact
VRAI
Le ministre de l’Education Nationale actuel, Jean-Michel Blanquer, est favorable à une plus grande flexibilité de l’organisation, afin de prendre en compte les diverses situations des différentes écoles du pays.
Comme le rappelle Francette Popineau (co-secrétaire générale du SNU-ipp), un modèle figé et unique ne saurait en aucun être satisfaisant pour tous ; l’objectif est donc de raffiner la réforme de l’école, pour optimiser partout la qualité de l’apprentissage.
L’idéal, selon elle, serait que le Ministère impose la tenue dans chaque municipalité d’une réunion où les différents acteurs, des parents d’élèves au maire en passant par les professeurs et les animateurs périscolaires, discutent entre eux de la meilleure solution à adopter, qui sera nécessairement un compromis. Si ce n’est pour l’instant pas le cas, l’actuel gouvernement laisse néanmoins aux élus locaux la liberté de prendre la décision qui leur paraît appropriée pour leur commune.