Si pour certains la directive copyright et l’article 13 en particulier s’apprête à changer le visage d’internet pour toujours et de faire disparaître la liberté de cette plateforme, pour d’autres il s’agit plutôt d’un non-débat qui n’aura aucun effet sur l’internet libre et ouvert tel que nous le connaissons. En effet, le périmètre de l’article est délimité à un certain type de plateformes et ne s’appliquerait qu’à elles.
Si pour certains la directive copyright et l’article 13 en particulier s’apprête à changer le visage d’internet pour toujours et de faire disparaître la liberté de cette plateforme, pour d’autres il s’agit plutôt d’un non-débat qui n’aura aucun effet sur l’internet libre et ouvert tel que nous le connaissons. En effet, le périmètre de l’article est délimité à un certain type de plateformes et ne s’appliquerait qu’à elles.
Pour Wikimédia France, qui n’est a priori pas concerné par l’article 13, le problème et la menace pour l’ensemble d’internet sont réels : mêmes si un nombre limité de plateforme est concerné, il s’agit des plus grosses et influentes d’internet, connus de tous et les plus consultés dans le monde entier. Limiter le contenu publié sur ces plateformes limiterait alors le contenu sur l’ensemble d’Internet et l’appauvrirait considérablement. La directive constituerait même une menace à la la circulation de l’information et de la connaissance libre sur l’ensemble d’internet (et non simplement sur les plateformes concernées). Pierre-Yves Beaudoin, président de Wikimédia France, déclare à ce sujet : “Cette loi menace l’internet que nous connaissons aujourd’hui. La directive du droit d’auteur tente de changer entièrement le fonctionnement de l’internet libre et doit être rejetée par nos législateurs.”. Concernant Wikipédia en particulier, Wikimedia insiste sur le fait que, bien que Wikipédia soit épargné par l’article 13, une partie du contenu publié sur Wikipédia a pour source et s’inspire de ressources trouvables sur Google, Youtube, Flickr (pour les images) qui sont eux concernés par la directive.
Pour Wikimédia France, qui n’est a priori pas concerné par l’article 13, le problème et la menace pour l’ensemble d’internet sont réels : mêmes si un nombre limité de plateforme est concerné, il s’agit des plus grosses et influentes d’internet, connus de tous et les plus consultés dans le monde entier. Limiter le contenu publié sur ces plateformes limiterait alors le contenu sur l’ensemble d’Internet et l’appauvrirait considérablement. La directive constituerait même une menace à la la circulation de l’information et de la connaissance libre sur l’ensemble d’internet (et non simplement sur les plateformes concernées). Pierre-Yves Beaudoin, président de Wikimédia France, déclare à ce sujet : “Cette loi menace l’internet que nous connaissons aujourd’hui. La directive du droit d’auteur tente de changer entièrement le fonctionnement de l’internet libre et doit être rejetée par nos législateurs.”[1]. Concernant Wikipédia en particulier, Wikimedia insiste sur le fait que, bien que Wikipédia soit épargné par l’article 13, une partie du contenu publié sur Wikipédia a pour source et s’inspire de ressources trouvables sur Google, Youtube, Flickr (pour les images) qui sont eux concernés par la directive.
Julia Reda estime sur Twitter que le vote de la directive est un “jour sombre pour la liberté sur internet” là où l’EFF considère que “l’Europe a perdu Internet”.
Julia Reda estime sur Twitter que le vote de la directive est un “jour sombre pour la liberté sur internet” là où l’EFF considère que “l’Europe a perdu Internet”.[2]
Pour la Quadrature du Net, le problème initial vient des grandes plateformes qui sont concernées par l’article : il est normal d’assumer ces responsabilités pour les plateformes à but lucratif et la liberté sur internet ne devrait pas être indifférencié. Un hébergeur qui stocke simplement du contenu n’a pas le même rôle et donc les mêmes responsabilités. Si la Quadrature du Net s’oppose de manière générale au filtrage automatique, la distinction faite par l’article 13 leur paraît plutôt judicieuse et juste pour les plateformes concernées qui méritent d’avoir un traitement différencié sur Internet. C’est même un moyen pour de lutter contre ce qui est défini comme la “centralisation”. Selon eux, l’internet libre et ouvert n’est tout simplement pas concerné par le débat et la directive et c’est pourquoi Lionel Maurel, un des membres fondateur de la Quadrature du Net estime dans un billet sur son blog que le slogan choisi pour la campagne #SaveYourInternet est “peut-être le pire slogan que l’on pouvait choisir pour lutter contre cette directive”. Il est même problématique de considérer que Youtube et Google représentent à eux seuls Internet car ils représentent ce que la Quadrature cherche à combattre sur internet.
Pour la Quadrature du Net[3], le problème initial vient des grandes plateformes qui sont concernées par l’article : il est normal d’assumer ces responsabilités pour les plateformes à but lucratif et la liberté sur internet ne devrait pas être indifférencié. Un hébergeur qui stocke simplement du contenu n’a pas le même rôle et donc les mêmes responsabilités. Si la Quadrature du Net s’oppose de manière générale au filtrage automatique, la distinction faite par l’article 13 leur paraît plutôt judicieuse et juste pour les plateformes concernées qui méritent d’avoir un traitement différencié sur Internet. C’est même un moyen pour de lutter contre ce qui est défini comme la “centralisation”. Selon eux, l’internet libre et ouvert n’est tout simplement pas concerné par le débat et la directive et c’est pourquoi Lionel Maurel, un des membres fondateur de la Quadrature du Net estime dans un billet sur son blog [4] que le slogan choisi pour la campagne #SaveYourInternet est “peut-être le pire slogan que l’on pouvait choisir pour lutter contre cette directive”. Il est même problématique de considérer que Youtube et Google représentent à eux seuls Internet car ils représentent ce que la Quadrature cherche à combattre sur internet.
Le débat et la campagne autour de la directive et de l’article sont considérés comme peu pertinents voir hors-sujet. D’après un représentant de la Quadrature du Net, c’est en partie dû au fait que le débat s’est majoritairement déroulé sur les réseaux sociaux où les propos sont de plus en plus condensés et synthétisés au point de passer parfois à côté des vrais problèmes (le filtrage automatique) et en appelant à sauver la liberté sur internet pour toucher plus d’internautes là où d’autre ont résumé la directive à une bataille d’influence et de pouvoir entre l’Europe et les GAFA.
Le débat et la campagne autour de la directive et de l’article sont considérés comme peu pertinents voir hors-sujet. D’après un représentant de la Quadrature du Net, c’est en partie dû au fait que le débat s’est majoritairement déroulé sur les réseaux sociaux où les propos sont de plus en plus condensés et synthétisés au point de passer parfois à côté des vrais problèmes (le filtrage automatique) et en appelant à sauver la liberté sur internet pour toucher plus d’internautes là où d’autre ont résumé la directive à une bataille d’influence et de pouvoir entre l’Europe et les GAFA.