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LES ETUDES GENETIQUES

 

On a cherché à connaitre les mécanismes moléculaires sur lesquels repose la sensibilité plus ou moins grande des êtres humains aux changements de régime en sodium. Une approche génétique classique consiste à étudier la transmission du niveau de pression artérielle de génération en génération dans des populations industrialisées et à chercher si cette transmission est associée à des polymorphismes ou à des mutations de gênes particuliers. Richard Lifton de l'Ecole de médecine de Yale a ainsi caractérisé des formes monogéniques. Elles sont rares mais pourraient donner des indices sur les mécanismes responsables des formes les plus courantes d'hypertension. De manière frappante, elles sont toutes associées à des mutations dans des gênes codant des protéines de transport ou de régulation intervenant dans la réabsorption ou la secrétion des ions sodium au niveau du rein et du côlon. Ainsi il existe 2 formes d'hypertension qui semblent provenir de mutations modifiant les effets de l'aldostérone, une hormone centrale du métabolisme sodique. D'autres mutations, liées à 2 autres types d'hypertension affectent un transporteur de sodium qui participe, sous le contrôle de l'aldostérone, à la réabsorption du sodium dans le rein et le colon.

Ces corrélations entre hypertension et gëne ayant rapport avec l'ingestion du sodium semblent indiquer une relation entre sel et hypertension.

Toutefois, ces résultats n'ont été obtenus que dans des cas d'hypertension rares et rien ne dit que les gênes impliqués dans les formes communes d'hypertension aient à voir avec ceux-ci.

 

 

 

 

 

 

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