Logo

Controverse

L'attribution de stock-options aux dirigeants d'entreprises

 

Introduction

Que sont les stock-options ?

Les acteurs

Historique du débat

 

Le point de vue des experts

Perspectives

 

Lexique
Bibliographie
Remerciements

 

 
 
 
 

Perspectives d'évolution de la controverse

Ces dernières années ont montré que les stock options se sont ancrées dans les moeurs salariales des dirigeants et qu’il sera difficile d’effectuer un retour en arrière revenant au seul système de primes pour intéresser le dirigeant aux résultats de l’entreprise. D’autre part certaines dérives de ces dernières années ont montré la nécessité d’une régulation quant à l’attribution et aux modalités d’exercice des options.

Au sein des entreprises des mesures de contraintes sont en train d’être prises lors de l’attribution de stock options concernant les modalités d’exercice de celles ci : quantité d’options exerçables en une fois, périodes pendant lesquelles les options peuvent être exercées... Ainsi chez Alcatel pionnier en la matière, certains plans de stock options sur cinq ans visant les dirigeants sont faits de telle manière qu’ils ne peuvent par exemple exercer plus de 25% de leurs options la première année. Ces régulations ont une origine à la fois interne et externe. La régulation interne provient du Conseil d’Administration et la régulation externe provient de la part des régulateurs institutionnels tels que le Ministère de l’Economie et des Finances, la COB ou encore certains comités de normes comptables. Ces deux régulations ont pour intérêt de protéger les intérêts des actionnaires.

Cependant pour que cette régulation interne puisse être entérinée, il faut l’accord du Conseil d’Administration. Cela demandera l’évolution dans la formation d’une assemblée constituée de sympathisants d’actionnaires majoritaires proches du patronat qui ne sont pas forcément tous actionnaires. Dans l’avenir des autorités de régulation vont peut-être s’imposer au sein des conseils d’administration.

Certains scénarios envisagent une modification radicale de la nature des stock options : fixer le cours d’exercice de l’option à un prix qui se trouve en dehors de la monnaie par rapport au cours au moment de l’attribution ce qui ne rémunérerait que les actions montant de façon significative par rapport au marché.

L’axe d’évolution le plus probable à la lumière de l’étude de cette controverse est le statu quo en ce qui concerne les prix d’exercice, mais des régulations (notamment fiscales) accrues incitant les dirigeants à avoir une politique de gestion à plus long terme, par exemple en favorisant la détention prolongée des actions obtenues grâce à des stock-options.