En savoir plus sur l'affaire John Fitzgerald Kennedy

 

L'utilisation de faits scientifiques

Lee Harvey Ostwald n'était peu pas le tireur ou pas le seul. En effet, il n'a pu tirer trois fois aussi rapidement. En analysant un film de l'assassinat tourné par une des personnes assistant au passage du président, Zapruder, on peut évaluer le temps écoulé entre la première et la dernière déflagration des balles tirées. Celles-ci furent toutes les trois logées en 5.6 secondes. Lorsque l'on a réalisé la reconstitution de la scène aucun des meilleurs tireurs d'élite du pays n'a réussi à égaler sa performance. Pour le meilleur d'entre eux il a fallu 2.3 secondes pour recharger le fusil qu'aurait utilisé Ostwald sans même viser sa cible. Or Lee Harvey Oswald a toujours été un piètre tireur, ce n'était qu'un simple opérateur radar de l'armée.

 

Reconstitution de la trajectoire de la balle

D'après le rapport Warren, trois balles auraient été tirées du dépôt. La première balle a manqué sa cible et a blessé l'oreille d'un passant. La deuxième aurait porté le coup fatal à la tête, faisant exploser le cortex de Kennedy. La troisième et dernière balle reste la balle la plus formidable de toute l'histoire des armes à feu. Celle-ci serait entrée dans le dos du président. Elle pénètre dans le corps de Connally par l'épaule droite (ce qui signifie que la balle a changé de direction, elle a réalisé un virage de 90 degrés). Ensuite elle redescend, brisant la cinquième côte de Connally. Elle ressort par le coté droit de la poitrine, elle vire à droite et rentre à nouveau dans le corps de Connally par le poignet. La balle ressort enfin du poignet en effectuant un spectaculaire demi-tour pour venir se loger dans la cuisse gauche du gouverneur. On retrouvera cette balle quelques heures plus tard sur un chariot dans l'hôpital Parkland. Chose étrange, après son formidable parcours, la balle est retrouvée intacte.

Après avoir fait effectuer des essais comparatifs de plusieurs balles de même calibre sur le poignet d'un cadavre, aucune ne présentait un état similaire à cette balle magique.

Figure : Trajectoire de la balle magique

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La fascination

John Fitzgerald Kennedy et le couple qu'il formait avec Jackie Kennedy incarnait tout ce dont l'Amérique rêvait : l'élégance (il fut le plus jeune président des Etats Unis), la beauté, la réussite et le pouvoir. En raison de son charisme, de son style mais aussi de ses qualités pendant la guerre froide, il était un président très populaire. Lors de la crise de Cuba en 1962, c'est à dire après avoir appris que les Soviétiques déployaient des missiles nucléaires à quelques centaines de kilomètres seulement des grandes villes américaines, il fut confronté à un dilemme : soit attaquer les sites et risquer une escalade nucléaires pouvant mener à la troisième guerre mondiale, soit ne rien faire mais accepter que les Etats Unis soient en permanence menacés par ces armes. Un accord sera trouvé après plusieurs semaines de négociations diplomatiques.

Pour toutes ces raisons, John Fitzgerald Kennedy fascinait le grand public qui ne pouvait accepter qu'il meure lors d'un assassinat organisé par une personne isolée : il fallait nécessairement qu'il soit la cible d'un vaste et obscure complot.

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La remise en cause des explications officielles

Le complot semble résulter du fait que les organes de l'état, c'est à dire le FBI, la CIA et le Secret Service veulent cacher la vérité. Pour ce faire, ils font en sorte que les preuves permettant la mise en évidence d'autres tireurs soient mises de coté.

L'invraisemblable trajet de Ostwald

Oswald est tout passé chez lui quelques minutes, juste avant 13h (la propriétaire l'a reconnu). Pour preuve qu'il lui aurait été difficile, sinon impossible d'avoir tué le policier, Lee aurait dû parcourir un kilomètre et demi (distance entre le lieu où il résidait et celui où l'officier fut tué) en approximativement cinq minutes (Il faut environ 3 minutes et demi à un coureur olympique pour parcourir 1500 m )…

Une autopsie bâclée ?

Il y avait deux agents du FBI durant l'autopsie. Ils refusèrent de prendre les documents radios, photos et certificats des médecins. Le FBI préféra faire appel à des dessinateurs plutôt qu'aux photos prisent durant l'autopsie.

Ceci permit au FBI de placer les trous causés par les balles à l'endroit où ils le désiraient. Ainsi que de placer le trou de la tête devant pour faire croire à un tir effectué de derrière alors que le trou était derrière la tête, ce qui obligeait qu'il y est un deuxième tireur devant, d'où un complot.

Les services secrets veulent cacher la vérité

De nombreux témoins (80%) affirment avoir entendu plusieurs coups de feux provenant d'endroits différents, ces témoignages seront appuyés par le film de Zapruder. Immédiatement après que Kennedy fut touché à la tête, de nombreux témoins se précipitèrent vers une petite palissade. Parmi eux, un policier qui affirmera plus tard avoir été certain que le coup de feu fatal fut tiré depuis cet endroit (derrière la palissade). Mais tous sont arrêtés par un homme affirmant appartenir aux services secrets et n'auront jamais l'occasion de pousser plus en avant leurs investigations. 80% des témoins (+ de 100 personnes) affirment que le coup de feu fatal a été tiré de la palissade.

Les photos

De nombreuses photos ont été prises lors du passage du cortège présidentiel. Pour certaine, elles viennent juste d'être montrées au public, pour d'autres elles apparaissent pour la première fois en couleur, ou bien elles sont entières (montrées auparavant par la commission Warren ou le F.B.I, mais avec une partie de l'image coupée, la partie la plus compromettante). Ces photos permettent de montrer des silhouettes d'homme ayant pu participer à l'assassinat. Notamment celles dites du Black dog man et de l'Umbrella Man.

La photo du Black Dog Man reste la plus mystérieuse car elle montrerait le tireur situé derrière la palissade et donc de l'assassin de Kennedy. Ce surnom de " homme chien noir " est dû au fait que sur les photos où il apparaît, il ressemble à un chien noir debout. Il se trouvait à la position idéale pour tirer sur le président (en particulier pour la balle qui a fait exploser le cerveau de John Kennedy). Sur le film d'un des passants, on voit un éclair à l'endroit de Black Dog Man et ensuite la silhouette se déplace dans le sens opposé du cortège. Sur le film de Zapruder on voit la tête de Black Dog Man sur quelques images de la vidéo. Elle apparaît après le coup de feu fatal, et la tête se déplace dans le sens opposé du cortège. Si l'homme n'est pas le tireur, il était quand même idéalement situé pour pouvoir aider les enquêteurs et en plus de 40 ans, il ne s'est jamais fait connaître.

La photo de l'Umbrella Man est elle aussi très mystérieuse car elle montre une personne avec un parapluie, hors ce jour là il faisait un soleil éclatant et aucune prévision n'avait annoncé de pluie. Certaines personnes affirment que le haut du parapluie comportait une arme et que celle-ci a permis de tuer le président.

Mais une autre explication est peut-être plus logique. L'homme qui porte ce parapluie monte et descend celui-ci au passage du cortège sur le Dealy Plaza. Peut-être un signal pour les tireurs.

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