En savoir plus sur l'affaire Marylin Monroe
Plus de quarante ans après sa mort, Marilyn MONROE, de son vrai nom Norma Jean Mortensen rebaptisée Baker , demeure un grand mythe du cinéma.
Marilyn aura réussi le bien grand exploit de plaire, elle, le symbole sexuel, aussi bien aux hommes qu'aux femmes, et de son vivant. Marilyn était d'abord un physique. Elle aura d'ailleurs partagé toute sa vie entre l'image d'objet sexuel forgée par sa plastique irréprochable, sa chevelure platine, et son désir de prouver ses talents d'actrice. Autant d'images qui alimentent le mythe Marilyn.
Mais Marilyn n'est pas bien dans sa peau d'idole vivante. Elle conserve son mystère : à la fois elle est la joie et la tristesse, l'enfant présent et absent… Derrière la femme que tout le monde admire, se cache une jeune femme écorchée et une petite fille en recherche désespérée d'amour. L'abandon du foyer familial par son père, l'internement à vie de sa mère en hôpital psychiatrique, ses nombreux placements en familles d'accueil ou orphelinats, son premier mariage à 16 ans avec un certain James Dougherty pour échapper à cette vie errante. Son divorce quatre ans plus tard et ses débuts de mannequin vite transformé en "pin-up girl". Une enfance malheureusement dans l'ombre de la célébrité.
Enceinte pendant le tournage du film « Quelque chose doit craquer », elle alterne avortements (une douzaine, dit-on) et deux fausses- couches (elle qui adore les enfants), avale des quantités toujours plus phénoménales de somnifères, multiplie les "petites maladies" (angines, bronchites, virus divers) et sombre régulièrement en dépression...
Sa relation avec les frères Kennedy et notamment avec John, qui était alors président des Etats-Unis et la célèbre chanson « Happy birthday, Mister President » en son honneur ne feront que renforcer cette fascination pour Marilyn, un mélange de célébrité et de pouvoir. La théorie du complot en est plus attirante.
Faillite professionnelle, faillite sentimentale, santé catastrophique, personnage devenu gênant au plus haut niveau de l'Etat, la dérive de Marilyn est bien trop profonde pour espérer une autre fin que celle qui advient le 5 août 1962 : Norma Jean est retrouvée sans vie dans son lit après absorption massive de barbituriques.
Le monde se retrouve en état de choc et essaie de comprendre. Plus de quarante ans plus tard, il essaie encore. La thèse du suicide, officielle, se voit confrontée à de multiples "scénarios" privilégiant celle du meurtre, les assassins présumés allant de la Mafia au clan Kennedy, en passant par la CIA ou... son psychiatre.
Le mystère de sa mort interroge beaucoup mais une chose est sûre même après sa disparition, le mythe « Marilyn » continue à vivre.
La nuit du 4 août, Marilyn Monroe s'éteignait. Les vraies raisons de son décès restent aujourd'hui encore l'objet d'une polémique.
Depuis sa mort, plus de 110 livres sont parus sur sa vie, ses dernières années, ses derniers mois, ses derniers jours…
L'un des premiers livres faisant clairement état d'un assassinat fut écrit en 1964 par un ancien du FBI, Frank Cappell, qui s'interrogeait en 70 pages sur L'Etrange Mort de Marilyn Monroe (Strange Death of Marilyn Monroe). ( http://www.lexpress.fr ).
Pour la première fois, les quelques milliers de personnes qui lisent le livre, découvrent que l'actrice entretenait une liaison avec Robert Kennedy, le frère du Président, alors Ministre de la Justice.
Le 23 octobre 1964, un autre ancien du FBI en poste à Los Angeles au moment des faits adresse à son grand patron, J. Edgar Hoover, une correspondance de trois pages. Ce document que publie aujourd'hui VSD, relate une série d'informations collectées dans l'entourage de l'actrice. Là encore, la relation difficile entretenue par Bobby et Marilyn semble être au centre de la disparition de l'actrice. On y apprend que John F. Kennedy avait promis à Marilyn de divorcer de sa femme et qu'apparemment l'actrice l'avait cru.
Mais surtout, le rapport révèle que ce fameux 4 août 1962, Robert F. Kennedy était à Los Angeles où, officiellement, il avait passé la nuit au Beverly Hôtel à quelques blocs du domicile de la star. Hoover, plus intéressé par la collecte d'informations sur les activités sexuelles et les amitiés communiste de l'actrice décédée ne donna pas suite au mémo. Et indirectement, en étouffant la piste Kennedy, alimenta les théories des défenseurs de la conspiration.
De nombreux livres remettent cause la version officielle de la mort de l'actrice :
Marilyn Histoire d'un assassinat par Peter Harry Brown et B. Patte Barham - Enquête sur une mort suspecte : Marilyn Monroe par Robert F. Slatzer.
Parmi ces livres : Marilyn Monroe enquête sur un assassinat dans lequel Don Wolfe révèle que Marilyn aurait été victime d'un assassinat le 5 août 1962, parce qu'elle mettait en danger la sécurité du pays. Nombreux sont les commanditaires qui auraient cherché le silence de l'artiste. Parmi eux, la mafia, les Kennedy, ses "" amis " les plus proches.
L'enquête de Don Wolfe fait éclater une vérité jusqu'alors étouffée. II recueille et analyse les principaux témoignages pour rendre justice.
L'utilisation de faits scientifiques
La mort de Marilyn Monroe donne suite à de nombreuses polémiques. Suicide, assassinat ?
D'après les médecins légistes, le corps, retrouvé allongée nu sur le ventre en diagonale, a été déplacé. Contrairement à l'idée reçue selon laquelle une surdose de somnifères est une manière facile et indolore de mourir, les victimes souffrent habituellement de convulsions accompagnées de vomissements et meurent dans une posture très tourmentée.
Sa position ne correspond pas à celle d'une mort par overdose de médicaments.
En effet le corps présente deux zones de lividité. La lividité cadavérique se forme dans les quatre heures suivant la mort. Si durant cette période, le cadavre est bougé, le sang afflue vers les zones de contact, laissant des traces démontrant la position du corps. Dans le cas de Marilyn, Thomas Noguchi, le médecin légiste remarque une zone principale sur la face antérieure de l'actrice. Il note “une légère lividité sur la face postérieure des bras et des jambes”.
En conséquence, la légère lividité remarquée sur son dos n'a pu se produire qu'immédiatement après la mort, quand le corps est resté un temps sur le dos avant qu'on le place à plat ventre sur le lit.
Autre fait troublant, l'impossibilité pour les médecins de retrouver une trace des barbituriques dans l'estomac de l'actrice. Celle-ci aurait ingurgitée entre vingt-cinq et cinquante gélules de Nembutal, un somnifère à l'enveloppe en gélatine jaune réputée pour laisser des traces dans le tube digestif.
Là, dans le cas de Marilyn, où la quantité est vraiment importante, aucune trace jaune. Pourtant son foie est lui chargé en barbituriques. Seule explication logique, le fait que le mélange mortel ait été administré en intraveineuse. Pourtant Nogushi ne trouve aucune trace d'aiguilles sur la peau de l'actrice.
Cependant il existe une manière efficace de dissimuler une piqûre. Il suffit de planter l'aiguille dans un hématome. Le bleu dissimulant ensuite la microscopique trace sur la peau. Dans son rapport d'autopsie, le docteur Nogushi relève la présence de deux hématomes récents sur le corps de Monroe. “Une petite ecchymose sur la fesse gauche et une autre à gauche sur la chute des reins” qui sont peut-être la clé du mystère Marilyn Monroe.