La communauté de Kyoto

 

 

La prise de conscience des dangers du réchauffement climatique date des années 70, mais sa transcription en actes politiques n’a pas été immédiate. Cet accord international est le socle sur lequel l’Union européenne a bâti son propre système juridique en matière d’émissions de gaz à effet de serre.

Le problème principal du Protocole provient toutefois de ce qu’il ne s’applique pas à tous de la même manière. Pour les pays développés, il revêt une force obligatoire, tandis que les pays en développement ne sont pas contraints de respecter leur engagement. Tous les pays n’ont pas ratifié le Protocole, le problème principal provenant du retrait du processus des Etats-Unis, qui avaient pourtant signé le Protocole, mais ont refusé sa signature.

C’est cette différence de couverture géographique qui est à la racine des critiques adressées au Protocole de Kyoto et au système européen, à qui certains reprochent de grever la compétitivité européenne par l’ajout d’une contrainte supplémentaire qui ne s’applique pas aux autres zones géographiques. Ce protocole a été négocié par les pays signataires à Kyoto en 1998 et a été déjà signé par un peu plus de 100 pays, le Canada en fait évidamment partie.

Le Canada cherche depuis peu à revoir ses engagementssur le protocole de Kyoto.