Contre la transcendance

Quand la technologie s’approprie la transcendance, elle devient science-fiction

Par Jason Pontin, rédacteur en chef du Technology Review

Article complet disponible sur le site du Technology Review

Jason Pontin se montre d’emblée très virulent dans ses critiques, et n’épargne pas Nuland, dont il qualifie l’ article de « pathétiquement limité » dans sa modération.

Ce qu’il dit du projet d’Aubrey de Grey :

Comme la littérature fantastique, le projet d’Aubrey de Grey attribue un caractère quasi-religieux à la technologie, qui permettrait de transcender notre humanité. Or nous somme des êtres limités dans l'espace, le temps, et l'étendue de nos connaissances. La technologie ne nous est donc utile que si elle s'inscrit dans cette humanité limitée, et nous permet de vivre une vie plus pleine, pas nécessairement plus longue.

Ce qu’il dit du personnage lui-même :

Pontin note aussi avec férocité un second point commun entre les thèses d’Aubrey de Grey et la science-fiction : leurs adeptes sont socialement décalés. Ainsi, de Grey a peu de centres d'intérêt, pas d'enfants, et il est physiquement négligé.
« De Grey pense qu’il est le Messie de la technologie. Mais […] il boit trop de bière. Alors qu’il a 41 ans, les signes de la décrépitude sont déjà fortement marqués sur son visage. »