Dans le mode, il existe d’autres comités adoptant le même point de vue que ProAnima, en France, je n’en connais pas d’autre. Cependant, il existe un conseil scientifique en Europe ECVAM (European Center for the Validation of the Alternative Methods) qui coordonne la validation des méthodes alternatives au niveau de l’union européenne, permet l’échange d’information entre chercheurs, de maintenir une base de données commune sur ce thème et enfin de promouvoir le dialogue entre entre les législateurs, les industries biomédicales les scientifiques, les organisations de consommateur et de protection des animaux, en vue de l'élaboration, la validation et la reconnaissance internationale des méthodes d'essai alternatives.
Notre comité est très diversité. En effet, la majeur partie de nos membres sont des scientifiques parce que nous revendiquons un point de vue purement scientifiques et nous ne recourons jamais à des arguments éthiques ou moraux. Cependant, plusieurs écrivains font partie du comité, Nelson Manfor, un célèbre commentateur sportif était également membre de ProAnima.
Nous estimons que l’utilisation des animaux pour effectuer des tests de validation de médicaments ou des recherche sur certaines pathologies humaines est une erreur. En effet, il existe des différences fondamentales entre les espèces, par exemple l’aspirine tue les chats alors qu’elle soulage les êtres humains. Par ailleurs, le singe n’est pas une espèce appropriée pour observer les effets de l’alzheimer.
Etant donné que nous notre objectif n’est pas de persuader le grand public à travers des images choquantes ou tristes, notre action est fondamentalement scientifique. Nous encourageons les initiatives comme la mise en place d’un humain virtuel pour remplacer les dissections. Nous collaborons également avec d’autre fondation comme Novalid. Nous soutenons les étudiants qui sont contre l’expérimentation animale notamment lorsqu’ils refusent de disséquer des animaux à l’école. Enfin, ProAnima publie un mensuel qui reprends l’état d’avancement de la controverse, et regroupe des articles scientifiques très variés.
Le projet a actuellement été retardé d’une part parce qu’il met en jeu la vie de 50 millions d’animaux mais également parce que le coût du projet est beaucoup trop important.
Nous n’affections aucune distinction entre espèces, parce que notre argumentation s’appuie sur l’impossibilité d’utilisée les animaux pour modéliser ou effectuer des recherches pour les êtres humains. Moi, par exemple, je suis végétarien mais ce n’est pas la raison pour laquelle je suis contre l’expérimentation animale.
Sur la scène politique, ce sont le plus souvent des arguments d’ordre affectif qui sont échangés, une sorte de « chantage affectif », notamment lorsqu’ils parle de sauver des enfants. Notre volonté est de faire passer des lois contre l’expérimentation animale, aussi nous écrivons parfois aux ministère suite à des évènements particuliers.
Aujourd’hui, les expériences sur les animaux ont pris une place considérable dans la recherche, et la validation des médicaments. Cependant, la situation actuelle pourrait évoluée si l’on donne aux les méthodes alternatives les moyens de se développer.
Tous les membres de notre comité ne font pas d’expériences sur les animaux sans pour autant inciter leur entourage à ne pas en faire. Il s’agit d’une conviction personnelle et profonde au même titre que n’importe quel autre sujet scientifique à débat.
Tout d’abord, la culture de cellule mais cette méthode ne permet pas d’étudier l’influence des transformations sur tout un organisme, mais uniquement de façon locale. Par ailleurs, le système de Web Surgery permet d’éviter les dissections notamment au niveau de l’éducation. Il également possible d’effectuer une batterie de test sur certain animaux sans aller au bout des tests qui s’avère mortel. Le principal reproche extérieur qui nous est fait est qu’il n’existe pas de métabolisme complet sur lequel les chercheurs peuvent effectuer leurs tests.
Par ailleurs, certains chercheurs s’intéressent à l’étude de cellule souches via la fécondation in vitro ou des prélèvement (dans le cordon onbilical par exemple) mais ils sont confrontés à des problèmes éthiques. De plus, l’étude du génome est aussi un moyen de comprendre l’évolution de certaines pathologies.
Enfin, un comité de chercheur travaille sur la mise en place d’une modélisation informatique d’un humain (VPH). Ce logiciel permettrait en modifiant certains paramètres d’entrés d’étudier l’évolution du corps humains.
La nourriture est un besoin dont on ne peut pas se passer, ce qui est fondamentalement différents de l’utilisation des animaux pour acquérir un savoir qui lui n’est pas un besoin.
Pour l’instant, seulement quelques millions d’euros sont dédiés à ce domaines mais la prise de conscience de l’importance de ce domaine devrait faire évoluer ce budget.