L’expérimentation animale met en jeu de nombreux acteurs. Tout d’abord, d’un point de vue associatif, on peut citer les associations anti-vivisections comme par exemple Antidote, mise en place par Claude Reiss. Ce dernier est un chercheur en physique mais pas biologie D’un autre côté, la recherche biologique mondiale, le ministère de la recherche, la recherche pharmaceutiques et médicales, c’est peut-être dans le monde entier un million de chercheurs. Autour de ça, on tue des animaux et on en mange 100 millions. Quand on travaille sur la polyarthrite on donne la polyarthrite à l’animal, parfois on le fait souffrir et bien sur à la fin on le tue. SPA associations qui sauvent des vies animales, souvent abandonnés, mais qui sont conscients de la nécessité de l’expérimentation animale
Certaines publicités utilisent des images choquantes, le plus souvent issus d’expériences vielles pour sensibiliser la population. Il est vrai que dans le passé des essais très sévères ont été effectué, des greffes de tête sur des chiens ont conduit à des images d’un chien avec deux têtes, mais ce type d’expériences ne se fait plus de nos jours.
Il y a également des expériences qui ont l’air très violente mais qui ne le sont pas, comme par exemple la pose d’électrode sur la tête des singes, qui n’est pas douloureuses mais peut le paraître. Les associations font un amalgame pour mettre très mal à l’aise le public et l’inciter à adhérer à leur cause. Mais leurs arguments sont à peu près faux.
L’expérimentation animale ne permet pas de tout trouver mais je vous dirais aussi que la ceinture de sécurité ça ne prévient pas contre tous les morts mais c’est pas pour autant qu’on le supprime. De plus, les essais cliniques, effectués sur des hommes eux-mêmes, ne permettent pas de prévenir tous les risques dus à un médicaments
Il n’y a pas de controverse autour de l’expérimentation animale, elle est nécessaire et inévitable aujourd’hui, et pour encore des dizaines et des dizaines d’années. Vous connaissez l’Opecst : organisme européen parlementaire indépendants travaille sur l’évaluation des choix scientifiques et technologiques des a publié un rapport en novembre sur l’expérimentation animale : éthique et avenir. C’est le premier rapport d’un organisme parlementaire effectué sur le sujet depuis 1986. Ils ont auditionnée 70 personnes, visiter des animaleries, etc..
La première phrase qu’ils mettent c’est « L’expérimentation animale est nécessaire et encore pour longtemps ». Il n’y a pas moyen de faire autrement, c’est bien fait et il faut se préoccuper de protéger les chercheurs, qui se font agresser et cela n’a aucun sens.
Bien entendu, ces méthodes sont très répandues dans l’ensemble des laboratoires qui utilisent la toxico génomiques depuis des années. Actuellement sur les 2 ou 3 millions d’animaux utilisés pour la recherche, 15% sont utilisés pour les cultures de cellules in vitro. De fait les méthodes substitutives ne peuvent remplacés entièrement l’expérimentation animale.
Avec les cellules souches ont fait des progrès, mais on n’est pas encore au bout.
Aujourd’hui, l’effort de recherche c’est 70 % d’in vitro et 30% d’in vivo. Tous ce qu’il est possible pour avancer les chercheurs le font.
Mais comment voulez vous étudier la mémoire à partir d’in vitro, comment imaginez qu’un système aussi compliqué puisse être réduit à une culture de cellules ? Il faut nécessairement passer par l’étude d’un cerveau dans sa boite.
Il faut comprendre, que l’in vitro n’est pas solide et qu’il faut corréler les informations récoltées avec l’in vivo.