Les exploitants directement concernés par cette controverse sont les bénéficiaires des permis de recherche, à savoir les compagnies françaises Total et GDF-Suez, mais aussi la compagnie américaine Schuepbach Energy LLC. Au vu du contexte énergétique actuel (demande toujours croissante en énergie, et épuisement des ressources fossiles), la présence d’immenses réservoirs de gaz naturel non conventionnels dans le sous-sols français est une aubaine pour ces exploitants. Les résultats de l’utilisation de la technique de fracturation hydraulique aux États-Unis, qui a conduit à une augmentation de près de 100 % de leur production totale de gaz naturel, sont particulièrement encourageants pour ces compagnies, qui souhaitent profiter de l’immense potentiel que semble renfermer le sous-sol français.
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