1949 : première utilisation commerciale de la technique de fracturation par l’entreprise Halliburton aux USA.
2004 : l’EPA (Environment Protection Agency) organisme étasunien, remet un rapport bilan sur la technique de fracturation. On trouve notamment sur ce rapport : « la fracturation hydraulique représente peu ou pas de danger pour la ressource en eau. » Sur la base de ce document, la présidence Bush dispensera les exploitations gazières par fracturation hydraulique des Safe Drinking Water, Clean Water et Clean Air Act qui légifèrent les pollutions industrielles autorisées sur le territoire américain. Ces décisions sont une des causes de la controverse sur la technique.
22 juin 2008 : le site ProPublica débute sa publication et produit des articles d’investigation sur l’exploitation gazière depuis cette date.
8 juillet 2008 : un document bilan sur la controverse qui s’est développée autour de l’exploitation des gaz de schiste par fracturation hydraulique est produit par l’organisme de recherche indépendant Reservoir Research Partners. Ce rapport conclut que l’exploitation des gaz de schiste ne sera très probablement pas interdite mais soumise a de plus amples réglementations.
2009 : un premier accident majeur survient en la ville de Dimock, Pennsylvannie : 30 000 litres de fluides de fracturation s’échappent à cause d’une fuite. L’exploitant du forage, Cabot Oil & Gas, est condamné à payer une amende de 56 650$ mais montre sa bonne volonté.
2010 : un deuxième accident majeure survient à Dimock : explosion d’un puit par infiltration et accumulation de gaz vraisemblablement. L’exploitant, Cabot Oil & Gas se défend de toute responsabilité.
17 janvier 2010 : sortie du film Gasland dans les salles aux USA. Il sera nominé aux Academic Award.
1 mars 2010 : le ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement Jean-Louis Borloo prend un arrêté qui alloue 3 permis d’exploration en vue de l’exploitaion de gaz de schiste par la technique de fracturation hydraulique dans le sud de la France. 9672 km2, sur les départements de l’Ardèche, la Drôme, le Vaucluse, le Gard, l’Hérault, l’Aveyron et la Lozère sont répartis entre les entreprises Schuepbach, Total E&P France et Devon Energy.
2 février 2011 : le gouvernement français par l’intermédiaire de son ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement Nathalie Kosciusko-Morizet, à la suite d’une demande de citoyens et d’organisation de défense de l’environnement, pose un moratoire sur l’exploration dans les zones de permis.
21 avril 2011 : un rapport d’étape produit par un comité constitué de deux ingénieurs du Corps des Eaux-et-Forêts et deux ingénieurs du Corps des Mines est remis au gouvernement. Il vise à dresser un bilan de la controverse portant sur l’exploitation des gaz de schiste par fracturation en France.
2012-2013 : l’EPA doit remettre un nouveau rapport-bilan sur les problématiques liées à la fracturation hydraulique.