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Question de la preuve : les points de débat entre les économistes

  

Le deuxième paradigme tranche radicalement avec le premier, et envisage un type de preuve plus qualitatif, basé sur le bon sens.

La méthode des sciences humaines



        Présentation du modèle


La seconde méthode est la méthode des sciences humaines. Celle-ci est plus qualitative que la première et repose à l’origine sur la géographie et la sociologie, mais également sur l’anthropologie depuis maintenant 20 ans. Au-delà de la simple recherche de la preuve des impacts à travers une étude de données, il s’agit plus ici de l’interprétation de ces données : c’est une approche inductive de la question.

Cette méthode moins rigoureuse s’appuie tout de même sur une série de critères, présentés notamment par R. Chambers que sont la cohérence du matériel et des arguments présentés, la qualité et la force des preuves amenées, ainsi que le degré de triangulation pour contre vérifier ces preuves, la méthodologie employée et la réputation des chercheurs. Cette méthode qui prend ses racines dans les humanités est valorisée depuis les années 80, notamment grâce à son faible prix mais aussi à cause des biais important constatés dans les études soi-disant scientifiques.


        Exemples



Parmi les exemples considérés comme représentatifs du modèle par Hulme, on peut citer le papier de Schuler et Hashemi, publié en 1994 : « Credit programs women empowerment and contraceptive use in Rural Bangladesh ». Cette étude essaie de relier l’utilisation de contraceptifs par des femmes et leur participation à un programme de microfinance. Les auteurs mêlent modèle scientifique et méthode des sciences humaines pour déterminer et comprendre si le statut des femmes dans la communauté, modifié par la microfinance, les amènent à plus d’indépendance.




        Principales critiques



Les études menées selon ce paradigme sont cependant critiquées par R. Chambers pour leur manque de fiabilité et pour le fait qu’elles n’ont pas la capacité de faire interférer causes et effets de manière claire. Ces arguments étant repris par plusieurs économistes, dont Hulme. Malgré tout, ce dernier pense que cette méthode vaut mieux qu’une méthode purement scientifique car au moins elle a le bon sens de prendre en compte l’aspect humain de l’expérience, ce qui après tout est le cœur du problème (améliorer les conditions de vie des acteurs qui bénéficient d’un microcrédit).

  

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La méthode des sciences humaines



        Présentation du modèle


La seconde méthode est la méthode des sciences humaines. Celle-ci est plus qualitative que la première et repose à l’origine sur la géographie et la sociologie, mais également sur l’anthropologie depuis maintenant 20 ans. Au-delà de la simple recherche de la preuve des impacts à travers une étude de données, il s’agit plus ici de l’interprétation de ces données : c’est une approche inductive de la question.

Cette méthode moins rigoureuse s’appuie tout de même sur une série de critères, présentés notamment par R. Chambers que sont la cohérence du matériel et des arguments présentés, la qualité et la force des preuves amenées, ainsi que le degré de triangulation pour contre vérifier ces preuves, la méthodologie employée et la réputation des chercheurs. Cette méthode qui prend ses racines dans les humanités est valorisée depuis les années 80, notamment grâce à son faible prix mais aussi à cause des biais important constatés dans les études soi-disant scientifiques.


        Exemples



Parmi les exemples considérés comme représentatifs du modèle par Hulme, on peut citer le papier de Schuler et Hashemi, publié en 1994 : « Credit programs women empowerment and contraceptive use in Rural Bangladesh ». Cette étude essaie de relier l’utilisation de contraceptifs par des femmes et leur participation à un programme de microfinance. Les auteurs mêlent modèle scientifique et méthode des sciences humaines pour déterminer et comprendre si le statut des femmes dans la communauté, modifié par la microfinance, les amènent à plus d’indépendance.




        Principales critiques



Les études menées selon ce paradigme sont cependant critiquées par R. Chambers pour leur manque de fiabilité et pour le fait qu’elles n’ont pas la capacité de faire interférer causes et effets de manière claire. Ces arguments étant repris par plusieurs économistes, dont Hulme. Malgré tout, ce dernier pense que cette méthode vaut mieux qu’une méthode purement scientifique car au moins elle a le bon sens de prendre en compte l’aspect humain de l’expérience, ce qui après tout est le cœur du problème (améliorer les conditions de vie des acteurs qui bénéficient d’un microcrédit).


  

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A présent, nous allons détailler le 3e paradigme, qui est en pleine émergence aujourd’hui.

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