Jeanine, 68 ans, rentre chez elle en voiture ce soir. Arrivée chez elle, elle dépose les clés de voiture dans la baignoire de sa salle de bains. Pour elle c’est l’endroit idéal. Les journées se déroulent sans trop d’encombres à part cela. Petit-à-petit, son mari Henri se rend compte de ces petites choses surprenantes que fait sa femme au quotidien, et qui sont de plus en plus nombreuses. Un jour, Jeanine est en train de préparer une vinaigrette, une de ses spécialités. Elle attrape la moutarde, l’huile, le sel, et finit par une lampée de savon de vaisselle. Et verse le tout sur la salade. Henri remarque un goût suspect dans cette salade. Il est temps selon lui d’aller voir le médecin. Ce dernier va effectuer quelques tests psychologiques et biologiques. Le mot qu’il prononce après la consultation est « Alzheimer ». Mais qu’est-ce donc ?
La maladie est maintenant bien ancrée chez Jeanine, il n’y a plus rien que l’on puisse faire pour lui rendre ses fibres nerveuses et donc ses souvenirs. Elle ne se reconnaît même plus dans un miroir.
Aurait-elle pu se faire dépister vingt ans auparavant ? C’est la question que se posent maintenant ses enfants, qui ont peur de finir dans le même état qu’elle un jour ? Ils décident ainsi de se soumettre à un diagnostic précoce, mais ce dernier risque de changer leur vie, peut-être inutilement…