Au vu des nombreuses réactions diverses de son gouvernement sur l’écriture inclusive, Le 21 novembre 2017, Edouard Philippe publie dans le Journal Officiel une circulaire visant à faire le point sur l’utilisation de l’écriture inclusive dans son gouvernement. Il invite ainsi ses ministres et leur administration à ne pas utiliser l’écriture dite « inclusive » dans les textes officiels. Il justifie son choix par des arguments de lisibilité, de clarté, et afin d’éviter la multiplication de formes d’écritures dans les textes administratifs, certains textes étaient effectivement rédigés en écriture inclusive. Cette circulaire vise ainsi à fixer la position du gouvernement sur cette question.
Elle contient cinq éléments : elle rejette le point médian, l’accord de proximité, et considère que le genre masculin est neutre, mais elle encourage la féminisation des noms de métiers et la double flexion.
Certains articles relèvent que selon eux, cette circulaire ne fait pas que bannir l’écriture inclusive, mais en officialise en fait certains points. Ils contestent en fait la définition qu’Edouard Philippe donne à l’écriture inclusive, qui correspondrait à l’utilisation du point médian et à l’accord de proximité. La circulaire utilise l’ordre alphabétique (« femmes et hommes »), promeut la féminisation des noms de métiers (et contredit donc l’académie française sur ce point), et encourage l’utilisation de doubles flexions. Or, ces trois règles figurent dans le guide écrit par le HCEFH. Ainsi, de nombreux journalistes considèrent au contraire que cette circulaire permet d’entériner dans l’administration certains points d’un langage non sexiste.