Suite aux nombreux débats sur l’écriture inclusive, l’Académie française décide d’organiser une séance afin de donner son avis. Suite à cette réunion, elle fait une déclaration sur « l’écriture dite « inclusive » « . Cette déclaration, adoptée à l’unanimité, juge que l’écriture inclusive est un « Péril mortel » pour la langue.
Cette expression de « Péril mortel » sera citée à de nombreuses reprises, que ce soit en tant qu’argument de légitimité venant des immortels afin de critiquer l’écriture inclusive, ou bien afin de souligner l’exagération de la réaction de l’Académie française pour ceux qui la juge ridicule.
L’intervention en elle-même de l’Académie française est sujette à de nombreux débats. Certains critiquent sa légitimité, jugeant que ce n’est pas à eux de faire la langue, ou bien que cette déclaration sur la féminisation de la langue vient d’une académie dépassée et majoritairement composée d’hommes.
Marc Fumaroli, académicien, dénonce lui les déclarations politiques visant à officialiser le langage épicène: il considère que c’est à l’Académie de veiller à « la propreté et aux propriétés de la langue nationale. »