Quelques chiffres

La forte baisse dans l’utilisation des pilules 3e et 4e génération entre 2010 et 2013 révèle l’impact du scandale de 2012. Une défiance vis a vis de ces médicaments est née chez les consommatrices, notamment dans les jeunes tranches d’âge. Ceci peut s’expliquer par leur plus grande facilité à changer leurs habitudes contraceptives.

 

D’aucunes reprochent à la pilule d’être une contrainte un poids. En effet, elle doit être prise tous les jours à la même heure, et son oubli n’est pas sans conséquences (risque de grossesse non désirée). D’une part, ce graphique révèle que son oubli est relativement fréquent, et que c’est donc bien une contrainte. D’autre part, selon la fréquence d’oubli, se reposer sur la pilule comme seul moyen de contraception peut s’avérer être risqué.

 

En 2016, malgré les scandales, la pilule demeure le principal moyen de contraception utilisé en France. Elles concernent un tiers des femmes de 15 à 49 ans.

 

De 1978 à 2010, le pourcentage de Françaises ayant recours à la pilule comme moyen de contraception augmente à rythme à peu près constant, passant de 27 à 50%. A la suite du scandale de la pilule 3e et 4e génération, le nombre d’utilisatrice ne cesse de diminuer depuis 2016, pour passer à 33%. Il baisse donc sensiblement plus rapidement qu’il n’a augmenté au cours des 30 premières années de commercialisation. Le pic d’utilisation est donc, pour le moment, situé en 2010.