Le 6 février 2019, le conseil d’Etat a suspendu un arrêté ministériel prolongeant la chasse à l’oie (pour 4000 individus), une espèce d’oiseaux migrateur. Chaque année ce scénario se répète, avec d’un côté les associations de protections des animaux (ici la LPO) qui déplorent ces prolongations et de l’autre, les fédérations de chasseurs qui la défendent au nom de la nécessité de réguler l’espèce. Au milieu, l’Etat français et le ministère de l’écologie doivent rendre des décisions. Ils sont conseillés par l’ONCFS et subissent une pression politique par des ONG et des associations de chasseurs. D’un côté, on reproche à l’état de céder au lobbying des riches fédérations de chasseurs et de l’autre de sombrer dans une forme d’écologisme. Au dessus, l’Union Européenne, auprès de laquelle les associations ont parfois recours contre l’Etat français, émet des lois à l’échelle européenne.

 

La prise de décision politique est donc au centre des controverses. Son caractère influençable a fait du pouvoir des lobbies et de la question des données scientifiques un sujet de controverse.

Voici donc deux thèmes qu’il est intéressant d’aborder :