Le FNAEG, une idée nouvelle ?



Depuis le début du XX ième siècle, les empreintes digitales sont utilisées pour confondre les suspects. Cependant le véritable "bond en avant" du fichage des empreintes digitales fut l’automatisation en 1984 avec le FAED. Les modalités d’inscriptions sont d’ailleurs beaucoup moins exigeantes que celles du FNAEG : tout crime ou délit entraine le relevé de l’empreinte digitale. Cependant l’utilisation du FAED n’a de façon surprenante jamais soulevé de controverse, à l’inverse du FNAEG.



Pourquoi ? On peut émettre quelques hypothèses émises à titre personel :

- L’empreinte digitale est quelque chose de très extérieur et visible par les gens alors que l’ADN est invisible et donc source de tous les mythes. Il représente le mythe du péril de l’innovation scientique en biologie.

- L’efficacité du fichage digital est beaucoup moins assurée scientifiquement parlant que celle du fichier ADN.



Le FAED contient un million d’empreintes et Permet de résoudre 10 000 affaires par an. Il fonctionne sur un mode très semblable au FNAEG avec un fichier centralisé sur ordinateur. Il génére une séquence de chiffres à partir d’une empreinte qui constitue un code unique par individu. Le logiciel compare alors ces codes entre eux.

Informations techniques, historique du FAED

 

Imprimer la page

Date de publication: 01-03
Dernières modifications: 01-03