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Perspectives
On peut maintenant discuter des impacts qu'auraient les différentes extensions du FNAEG à l'avenir :
Si le fichier est interdit :
Les libertés individuelles et la vie privée ne seraient alors pas mis en danger par ce nouvel outil technique. (voir derives possibles dans la partie tech)
On se prive d'un outil dans la traque des délinquants sexuels. Les affaires de meurtre sexuels dont l'écho se fera dans les médias provoquera l'indignation des associations de victimes qui citeront probablement une fois de plus en exemple les affaires résolues à l'étranger grâce au fichage.
Si le fichier est généralisé à tous les citoyens :
Si on dispose de l'ADN du coupable, le logiciel de traitement de données du FNAEG donnerait immédiatement sinon le nom du futur condamné, ou du moins une liste de personnes suspectes. Ceci aidera nul doute la police. Des personnes suspectes pourraient de même être innocentées. Cela permettra l'identification des disparus (ex identification de cadavres)
Un sentiment de culpabilité présumée "à la naissance" peut se répandre dans la population ainsi qu'un sentiment de viol de son intimité biologique. Il faudrait aussi contrôler très strictement l'accès au fichier car comme on l'a vu dans la partie technique. Si ces dérives se produisaient effectivement, nul doute que les associations de défense des droits de l'homme dénonçeraient haut et fort une telle surveillance de la population. Un fichier très étendu conduirait à soupçonner à tort des personnes dont l'adn viendrait à se trouver sur le lieu du crime. nuisant à son efficacité
Si le fichier est limité à une certaine partie de la population : Alors il faudra faire des compromis entre les deux situations extrêmes précitées. Se posera l'épineuse question des crimes qui seront sanctionnés par le fichage et celle de l'effaçement ou de la conservation des données.
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Date de publication:
01-03 Dernières modifications: 01-03 |
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