Aspect technique

 


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L'introduction du FNAEG dans le système judiciaire français amène un véritable bouleversement. L'innovation scientifique provoque l'engouement des médias et les institutions sont ipso facto obligées de suivre ce mouvement. Cependant comme on peut le voir sur le schéma qui résume le schéma pénal français actuel, le talon d'achille vis à vis de la vie privée est la liberté pour tout agent de police d'insérer ou de retirer un profil du fichier sans pratiquement aucun contrôle. On peut imaginer qu'un policier voulant se venger de son voisin insére son profil dans le fichier, voire effectue un faux prélévement sur la scène du crime (avec un cheveu de son voisin par exemple) pour le faire accuser. On voit ici le danger de cette innovation et de l'engouement qu'elle provoque. Les juges, non formés à cette innovation, n'osent pas en france questionner les généticiens tellement la "mythification" décrite par christine françois stigmatise le système judiciaire. Ce sont donc les effets inverses de ceux voulus qui pourraient se dérouler : des gens innocents se verraient accusés en grand nombre, voire condamnés si on continue à croire en la toute puissance de la "preuve adn", éventuellement par malveillance d'un des 400 000 agents de police autorisés à utiliser et modifier le fichier. On comprend alors les inquiétudes exprimés par les associations de défense des droits de l'homme. Par ailleurs, les délinquants, qui grâce aux médias se "forment" aux nouvelles technologies, pourraient eux même laisser des traces biologiques d'un tiers sur le lieu du crime pour se disculper. En témoigne comme le dit christine françois les nombreuses séries américaines développées avec des spécialistes et inspirées de cas réels diffusées à la télévision.

 

Pour plus de détails notamment sur l'aspect juridique, les manières de construire le droit de façon à prevenir des risques cités plus haut lisez le très interessant rapport de DEA de droit de christine françois. (il existe aussi une sous-controverse sur le FNAEG concernant la façon la plus prudente de le construire au niveau de son accès entre experts juridiques qui sort du cadre de ce site).

 

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Il apparait tout de même de façon sure que la preuve adn n'est qu'une preuve supplémentaire et qu'elle ne s'inscrit que dans le cadre juridique classique qu'en tant que tel.

 

Date de publication: 01-03
Dernières modifications: 01-03