CONTROVERSE : Prévision du pic de production pétrolière

Acteurs L'ASPO Les scientifiques Les pétroliers Les économistes Les institutionnels Les écologistes Lieux du débat Historique Cartographie		L'ASPO Acronyme pour Association for the Study of Peak Oil&Gas Un acteur au centre du débat L'ASPO compte 24 membres de 13 nationalités différentes. Beaucoup de ses membres ont une formation de géologue pétrolier ou d'économiste des ressources naturelles et ont longuement travaillé pour de grands groupes pétroliers C'est un réseau de scientifiques, affiliés à des institutions et universités européennes, réunis pour leur intérêt à déterminer la date comme l'impact du pic et du déclin qui devrait s'ensuivre en termes de production de pétrole comme de gaz naturel. Derrière la simple prévision du pic, l'ASPO veut « stimuler la prise de conscience de l'inéluctabilité comme de la proximité inquiétante de l'arrivée du pic de production pour l'humanité » et de ses conséquences. Elle prévoit le pic de production dans 5 à 10 ans. C'est l'acteur principal du débat dans le sens où c'est lui qui fait parler le plus de lui, même s'il n'apporte pas de thèses réellement nouvelles. L'ASPO, et en particulier Campbell, est souvent cité lorsque l'on traite de prévision des réserves. Le noyau de l'association Elle est présidée par Kjell Aleklett, Professeur à l'Université d'Uppsala, en Suède (qui apparaît sur notre crawl), mais un des porte-voix les plus influents est le Président d'honneur, Colin J. Campbell , diplomé d'Oxford et professeur à l'université de Cork en Irlande, qui, avec Jean Laherrère, établissaient des prévisions du pic pour 2010 dès 1998 (Article du Scientific American, Mars 98). Ce sont d'ailleurs les fondateurs de l'ASPO (fin 1999). Les Français Deux français font partie de l'ASPO, Laherrère et Pierre-René Bauquis. Jean Laherrère a fait sa carrière dans la prospection de pétrole chez Total, et depuis sa retraite en 1991, il a servi de consultant, ayant notamment travaillé un temps avec Petroconsultants, le cabinet de conseil qui vend chaque année à prix d'or ses statistiques sur ce qu'il estime être les réserves pétrolières mondiales. Il insiste souvent sur l'omniprésence des stratégies de désinformation, reprennant pour leitmotiv l'adage pétrolier : « Celui qui sait ne parle pas, celui qui ne sait pas parle.» Pierre-René Bauquis a la particularité de faire partie de l'IFP, qui n'est pas réputé pour son optimisme sur la question des réserves. Il n'y est que professeur associé, mais il a été Directeur de la Stratégie du groupe Total. <<Précédent \| Suivant>>

L'ASPO

Acronyme pour Association for the Study of Peak Oil&Gas

Un acteur au centre du débat

L'ASPO compte 24 membres de 13 nationalités différentes. Beaucoup de ses membres ont une formation de géologue pétrolier ou d'économiste des ressources naturelles et ont longuement travaillé pour de grands groupes pétroliers C'est un réseau de scientifiques, affiliés à des institutions et universités européennes, réunis pour leur intérêt à déterminer la date comme l'impact du pic et du déclin qui devrait s'ensuivre en termes de production de pétrole comme de gaz naturel. Derrière la simple prévision du pic, l'ASPO veut « stimuler la prise de conscience de l'inéluctabilité comme de la proximité inquiétante de l'arrivée du pic de production pour l'humanité » et de ses conséquences. Elle prévoit le pic de production dans 5 à 10 ans.

C'est l'acteur principal du débat dans le sens où c'est lui qui fait parler le plus de lui, même s'il n'apporte pas de thèses réellement nouvelles. L'ASPO, et en particulier Campbell, est souvent cité lorsque l'on traite de prévision des réserves.

Le noyau de l'association

Elle est présidée par Kjell Aleklett, Professeur à l'Université d'Uppsala, en Suède (qui apparaît sur notre crawl), mais un des porte-voix les plus influents est le Président d'honneur, Colin J. Campbell , diplomé d'Oxford et professeur à l'université de Cork en Irlande, qui, avec Jean Laherrère, établissaient des prévisions du pic pour 2010 dès 1998 (Article du Scientific American, Mars 98). Ce sont d'ailleurs les fondateurs de l'ASPO (fin 1999).

Les Français

Deux français font partie de l'ASPO, Laherrère et Pierre-René Bauquis.

Jean Laherrère a fait sa carrière dans la prospection de pétrole chez Total, et depuis sa retraite en 1991, il a servi de consultant, ayant notamment travaillé un temps avec Petroconsultants, le cabinet de conseil qui vend chaque année à prix d'or ses statistiques sur ce qu'il estime être les réserves pétrolières mondiales. Il insiste souvent sur l'omniprésence des stratégies de désinformation, reprennant pour leitmotiv l'adage pétrolier : « Celui qui sait ne parle pas, celui qui ne sait pas parle.»

Pierre-René Bauquis a la particularité de faire partie de l'IFP, qui n'est pas réputé pour son optimisme sur la question des réserves. Il n'y est que professeur associé, mais il a été Directeur de la Stratégie du groupe Total.

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