CONTROVERSE : Prévision du pic de production pétrolière

Acteurs L'ASPO Les scientifiques Les pétroliers Les économistes Les institutionnels Les écologistes Lieux du débat Historique Cartographie		Les institutionnels Le pétrole, étant une ressource stratégique pour l'économie d'un pays, et du monde en général, fait l'objet de toutes les attentions de la sphère politique. Celle-ci s'appuie sur des institutions qui se consacrent à l'énergie en général, ou au pétrole en particulier. Les institutions gouvernementales Nous pouvons comparer les Etats-Unis et la France. On a d'une part une administration chargée de l'énergie (DGEMP, Direction Générale de l'Energie et des Matières Premières en France et DOE, Department of Energy aux E.-U.) et d'autre part d'un organisme à vocation scientifique qui effectue les recherches et fournit des chiffres (de production, …) à l'administration. On peut comparer l'IFP (Institut Français du Pétrole) et l'USGS (US Geological Survey), avec cette spécificité que l'IFP traite également de l'économie du pétrole, et de ses applications (moteurs, etc.), tandis que l'USGS se limite aux sciences de la Terre , mais pas uniquement au pétrole. L'état est un acteur de la controverse. Il doit en effet se projeter dans l'avenir et modéliser sa demande future, et par conséquent l'offre mondiale, pour orienter sa politique énergétique. Il peut également avoir plus ou moins intérêt à ce que l'occurrence du pic ne soit trop ébruitée, de façon à éviter aux politiques de prendre des décisions difficiles et impopulaires. L'IFP et l'USGS sont plutôt à placer dans le camp des optimistes, même si des voix discordantes peuvent se faire entendre ( ex : Bauquis à l'IFP), et leurs experts ont des avis sur la question. Pour Olivier Appert, président de l'IFP, « Il est absurde de dater un pic de production au Moyen-Orient ou dans le monde, parce qu'on n'en sait rien » tandis Nathalie Alazard-Toux, directrice des études économiques de l'IFP, garde cette anecdote pour les prédicateurs de l'apocalypse pétrolière : « Nous avons trouvé un article de journal datant de 1919 affirmant qu'il avait déjà été extrait 4 milliards de barils de l'Amérique du Nord et qu'il semblait peu probable qu'on en tire encore plus de 7, raconte-t-elle. En 2004, plus de 190 milliards de barils ont été produits en Amérique du Nord... » Les institutions internationales L'AIE, Agence Internationale de l'Energie est une institution internationale qui s'occupe de cartographie la production mondiale actuelle et de prédire la demande et la production futures. Leurs données peuvent être utilisées dans l'élaboration de modèles, mais l'AIE a nécessairement un modèle de production à l'esprit lorsqu'elle établi ses prévisions. En l'occurrence, l'offre en pétrole devrait satisfaire à la demande durant encore quelques décennies, ce qui repousse d'autant le pic de production. <<Précédent \| Suivant>>

Les institutionnels

Le pétrole, étant une ressource stratégique pour l'économie d'un pays, et du monde en général, fait l'objet de toutes les attentions de la sphère politique. Celle-ci s'appuie sur des institutions qui se consacrent à l'énergie en général, ou au pétrole en particulier.

Les institutions gouvernementales

Nous pouvons comparer les Etats-Unis et la France. On a d'une part une administration chargée de l'énergie (DGEMP, Direction Générale de l'Energie et des Matières Premières en France et DOE, Department of Energy aux E.-U.) et d'autre part d'un organisme à vocation scientifique qui effectue les recherches et fournit des chiffres (de production, …) à l'administration. On peut comparer l'IFP (Institut Français du Pétrole) et l'USGS (US Geological Survey), avec cette spécificité que l'IFP traite également de l'économie du pétrole, et de ses applications (moteurs, etc.), tandis que l'USGS se limite aux sciences de la Terre , mais pas uniquement au pétrole.

L'état est un acteur de la controverse. Il doit en effet se projeter dans l'avenir et modéliser sa demande future, et par conséquent l'offre mondiale, pour orienter sa politique énergétique. Il peut également avoir plus ou moins intérêt à ce que l'occurrence du pic ne soit trop ébruitée, de façon à éviter aux politiques de prendre des décisions difficiles et impopulaires.

L'IFP et l'USGS sont plutôt à placer dans le camp des optimistes, même si des voix discordantes peuvent se faire entendre ( ex : Bauquis à l'IFP), et leurs experts ont des avis sur la question. Pour Olivier Appert, président de l'IFP, « Il est absurde de dater un pic de production au Moyen-Orient ou dans le monde, parce qu'on n'en sait rien » tandis Nathalie Alazard-Toux, directrice des études économiques de l'IFP, garde cette anecdote pour les prédicateurs de l'apocalypse pétrolière : « Nous avons trouvé un article de journal datant de 1919 affirmant qu'il avait déjà été extrait 4 milliards de barils de l'Amérique du Nord et qu'il semblait peu probable qu'on en tire encore plus de 7, raconte-t-elle. En 2004, plus de 190 milliards de barils ont été produits en Amérique du Nord... »

Les institutions internationales

L'AIE, Agence Internationale de l'Energie est une institution internationale qui s'occupe de cartographie la production mondiale actuelle et de prédire la demande et la production futures. Leurs données peuvent être utilisées dans l'élaboration de modèles, mais l'AIE a nécessairement un modèle de production à l'esprit lorsqu'elle établi ses prévisions. En l'occurrence, l'offre en pétrole devrait satisfaire à la demande durant encore quelques décennies, ce qui repousse d'autant le pic de production.

<<Précédent | Suivant>>