Le marché de la


Compensation Carbone

Lexique

Projets : présentation générale

Sans projet, pas de compensation

Le projet est l'élément central, le cœur de la compensation. C'est lui qui permet de réaliser ces fameuses économies de carbones qui sont revendues par les prestataires. Le principe est simple : il s'agit de faire des économies là où c'est possible pour permettre à d'autres de polluer tout en conservant un bilan global constant. Chaque prestataire a donc ses propres projets qu'il finance avec l'argent des crédits de compensation.

Un projet, mais pas n'importe lequel

Dans le cadre du protocole de Kyoto, des critères on été définis pour faire valider un projet en tant que projet de compensation. Les mêmes critères sont utilisés par la plupart des pestataires de la compensation volontaire, certains ajoutant des critères de protection de l'environnement local ou de développement social et économique :

Ces quatre points relèvent du bon sens, mais sont néanmoins critiqués par certains experts : en effet garantir l'additionnalité d'un projet revient parfois à prédire l'avenir, alors que l'absence de fuites est quasi-impossible à prouver.

Quels sont ces projets ?

En pratique, les projets retenus par les prestataires sont essentiellement des projets de reforestation, des projets de centrales électriques propres ou de financement d'équipements énergétiquement efficaces (par exemple l'un des projets de Climatmundi est le financement de foyers de cuisson à haut rendement en Erythrée pour remplacer les fours traditionnels au bois).

Pourquoi les projets sont-ils (presque) toujours dans des pays du sud ?

Pourquoi aller compenser ailleurs et pas chez nous ? Le principe même de la compensation peut être résumé en : "je n'arrive pas à réduire mes émissions (ou je ne le veux pas), donc je paye pour que d'autres le fassent à ma place". Et il est bien plus simple (donc moins coûteux) de faire des économies d'émissions dans les pays en voie de développement que dans les pays industrialisés qui subissent déjà des normes de qualité environnementales de plus en plus strictes. D'autre part, il y a un risque de compter une réduction d'émissions deux fois si le pays-hôte du projet fait partie du protocole de Kyoto : une fois au titre de la compensation volontaire, et une autre fois dans le cadre Kyoto.

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