Questions sur la Grippe A, Gilbert Charles et Vincent Olivier, journalistes

L'express.fr, 17 Novembre 2009.

http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/questions-sur-la-grippe-a_827816.html

L�article pr�sente sous forme de questions r�ponses de nombreux renseignements sur la nature du virus, le vaccin, ses dangers, la politique du gouvernement.

Les questions refl�tent les inqui�tudes de la population, les r�ponses sont bas�es sur le t�moignage d�experts (personnels m�dicaux) mais les journalistes ne d�voilent pas le nom de ceux-ci.

� propos de la gravit�, les experts consid�rent le virus comme � relativement peu s�v�re � et ses risques sont d�apr�s eux comparables � ceux d�une grippe saisonni�re. Le danger provient du fait que 30% des contamin�s ne pr�sentent aucun sympt�me et qu�elle risque de toucher une population 4 � 5 fois plus importante.

Les m�decins consid�rent comme � personnes � risque � en premier lieu le corps m�dical du fait de sa proximit� avec le virus et ensuite les malades chroniques, les femmes enceintes, les enfants et les jeunes adultes et enfin les personnes en contact avec eux. Les m�decins recommandent plus particuli�rement le vaccin aux femmes enceintes qui, selon eux, les prot�gera ainsi que leur enfant qui ne pourra �tre vaccin� � la naissance. Les personnes �g�es (plus de 60 ans) sont quant � elles plus vuln�rables � la grippe saisonni�re (contact avec la souche de la grippe espagnole de 1918).

Les chercheurs de Berkeley ont publi�s les facteurs de transmission les plus importants : postillons de la toux d�un malade (52%), contact de la main (31%), inhalation de particules contamin�es (17%).

Selon les experts m�dicaux, les d�c�s concernent � 80% les malades chroniques respiratoires ou diab�tiques. La grossesse et l�ob�sit� sont aussi des facteurs de risque de d�c�s. En revanche, peu de risques pour les nourrissons et les personnes �g�es. Le virus peut tuer directement ces personnes mais �galement des gens en bonne sant�.

Des m�decins de Chicago ont montr� que des f�tus contamin�s pr�sentaient plus de risque de maladies cardio-vasculaires et de pr�disposition � une petite taille.

Le corps m�dical estime que les effets ind�sirables du vaccin sont extr�mement rares. Le syndrome de Guillain Barr� peut aussi bien �tre provoqu� par le vaccin que par des virus. (NDR : un d�menti scientifique a �t� publi� � propos de ce syndrome). En comparaison avec les risques li�s � l'infection par le virus, le vaccin est 1000 fois plus s�r.

Le corps m�dical admet que la plupart des vaccins contiennent des adjuvants, notamment le squal�ne sujet � pol�mique. Pourtant, il est pr�sent dans les vaccins contre la grippe saisonni�re depuis 1997 sans que cela n�ait suscit� de probl�mes. Les autres adjuvants sont pr�sents dans de nombreux vaccins qui n�ont pos� aucun probl�me et les quelques pol�miques ont �t� d�menties par des dizaines d��tudes et rejet�es par l�OMS en 2004. Les m�decins assurent que les contaminations simultan�es aux virus ne sont que pures co�ncidences.

Le vaccin est plus efficace que pr�vu : une seule injection pour les adultes est suffisante. Pour les enfants, deux injections sont n�cessaires. (NDR : ces chiffres risquent d��voluer et ne sont pas valables dans tous les pays, malgr� les recommandations de l�OMS).

Les experts estiment que l�on doit se faire vacciner pour se prot�ger et prot�ger les autres : une immunit� de 70 � 80% de la population suffirait � endiguer l��pid�mie.

Un grand nombre de m�decins jugent pr�f�rable de se faire vacciner contre la grippe saisonni�re. La double vaccination n�cessite un d�lai de 2 � 3 semaines et dans le cas de vaccins � virus entiers, elle est d�conseill�e. Bien que les femmes enceintes devraient attendre un vaccin sans adjuvant, l�OMS recommande n�importe quel type de vaccin, conscient de la gravit� du virus pour elles.

Les experts interrog�s estiment qu�on peut s�offusquer des d�penses de l�Etat au regard du nombre de d�c�s en France, mais que si les pr�visions les plus alarmistes de l�OMS venaient � se r�aliser, personne ne regretterait le prix.

La France est largement en t�te du nombre de vaccins rapport�s � la population, mais les m�decins ne semblent pas vouloir critiquer ce chiffre�

Certains produits alternatifs disponibles sur Internet sont totalement frauduleux et inefficaces mais certains chercheurs am�ricains affirment que les anti-oxydants peuvent diminuer l�invasion du virus. La L-theanine pr�sente dans le th� ainsi que des m�dicaments contre le cholest�rol peuvent �galement avoir un effet.

Le corps m�dical regrette la politique en mati�re de communication de mani�re g�n�rale. Le r�sultat a �t� une saturation du public et une mauvaise appr�ciation du danger du virus H1N1.