L’article présente sous forme de questions réponses de nombreux renseignements sur la nature du virus, le vaccin, ses dangers, la politique du gouvernement.
Les questions reflètent les inquiétudes de la population, les réponses sont basées sur le témoignage d’experts (personnels médicaux) mais les journalistes ne dévoilent pas le nom de ceux-ci.
À propos de la gravité, les experts considèrent le virus comme « relativement peu sévère » et ses risques sont d’après eux comparables à ceux d’une grippe saisonnière. Le danger provient du fait que 30% des contaminés ne présentent aucun symptôme et qu’elle risque de toucher une population 4 à 5 fois plus importante.
Les médecins considèrent comme « personnes à risque » en premier lieu le corps médical du fait de sa proximité avec le virus et ensuite les malades chroniques, les femmes enceintes, les enfants et les jeunes adultes et enfin les personnes en contact avec eux. Les médecins recommandent plus particulièrement le vaccin aux femmes enceintes qui, selon eux, les protégera ainsi que leur enfant qui ne pourra être vacciné à la naissance. Les personnes âgées (plus de 60 ans) sont quant à elles plus vulnérables à la grippe saisonnière (contact avec la souche de la grippe espagnole de 1918).
Les chercheurs de Berkeley ont publiés les facteurs de transmission les plus importants : postillons de la toux d’un malade (52%), contact de la main (31%), inhalation de particules contaminées (17%).
Selon les experts médicaux, les décès concernent à 80% les malades chroniques respiratoires ou diabétiques. La grossesse et l’obésité sont aussi des facteurs de risque de décès. En revanche, peu de risques pour les nourrissons et les personnes âgées. Le virus peut tuer directement ces personnes mais également des gens en bonne santé.
Des médecins de Chicago ont montré que des fœtus contaminés présentaient plus de risque de maladies cardio-vasculaires et de prédisposition à une petite taille.
Le corps médical estime que les effets indésirables du vaccin sont extrêmement rares. Le syndrome de Guillain Barré peut aussi bien être provoqué par le vaccin que par des virus. (NDR : un démenti scientifique a été publié à propos de ce syndrome). En comparaison avec les risques liés à l'infection par le virus, le vaccin est 1000 fois plus sûr.
Le corps médical admet que la plupart des vaccins contiennent des adjuvants, notamment le squalène sujet à polémique. Pourtant, il est présent dans les vaccins contre la grippe saisonnière depuis 1997 sans que cela n’ait suscité de problèmes. Les autres adjuvants sont présents dans de nombreux vaccins qui n’ont posé aucun problème et les quelques polémiques ont été démenties par des dizaines d’études et rejetées par l’OMS en 2004. Les médecins assurent que les contaminations simultanées aux virus ne sont que pures coïncidences.
Le vaccin est plus efficace que prévu : une seule injection pour les adultes est suffisante. Pour les enfants, deux injections sont nécessaires. (NDR : ces chiffres risquent d’évoluer et ne sont pas valables dans tous les pays, malgré les recommandations de l’OMS).
Les experts estiment que l’on doit se faire vacciner pour se protéger et protéger les autres : une immunité de 70 à 80% de la population suffirait à endiguer l’épidémie.
Un grand nombre de médecins jugent préférable de se faire vacciner contre la grippe saisonnière. La double vaccination nécessite un délai de 2 à 3 semaines et dans le cas de vaccins à virus entiers, elle est déconseillée. Bien que les femmes enceintes devraient attendre un vaccin sans adjuvant, l’OMS recommande n’importe quel type de vaccin, conscient de la gravité du virus pour elles.
Les experts interrogés estiment qu’on peut s’offusquer des dépenses de l’Etat au regard du nombre de décès en France, mais que si les prévisions les plus alarmistes de l’OMS venaient à se réaliser, personne ne regretterait le prix.
La France est largement en tête du nombre de vaccins rapportés à la population, mais les médecins ne semblent pas vouloir critiquer ce chiffre…
Certains produits alternatifs disponibles sur Internet sont totalement frauduleux et inefficaces mais certains chercheurs américains affirment que les anti-oxydants peuvent diminuer l’invasion du virus. La L-theanine présente dans le thé ainsi que des médicaments contre le cholestérol peuvent également avoir un effet.
Le corps médical regrette la politique en matière de communication de manière générale. Le résultat a été une saturation du public et une mauvaise appréciation du danger du virus H1N1.