L'article décrit les vaccins antigrippaux H1N1 suivants :
Ils diffèrent selon des critères techniques détaillés dans l'article, notamment la présence d'adjuvant lipidique (NDLR : composé qui renforce la réponse immunitaire à un vaccin, et selon l'article qui vise à augmenter le rendement de production)
Les vaccins grippaux saisonniers sont sans adjuvants, mais lorsqu'il s'agit d'un vaccin concernant une épidémie, les industriels les utilisent pour produire plus de vaccin dans un intervalle de temps plus court (la réponse immunitaire étant plus grande pour une même quantité d'antigène, l'ajout d'adjuvant permet d'utiliser moins d'antigènes dans chaque vaccin et donc d'en produire plus). L'ajout d'adjuvant porte pourtant à controverse par rapport aux effets secondaires indésirables qu'il peut produire.
Dans le cas de la vaccination contre la grippe H1N1, les industriels ont réalisé des choix différents dans la composition des vaccins, certains considérant qu'il y avait urgence ont ajouté des adjuvants (vaccins Pandemrix® et Focetria®), d'autres non (vaccin Panenza®).
Des effets indésirables pour les vaccins sans adjuvants cités précédemment surviennent dans environ 45% des cas, alors qu'ils surviennent dans 70% des cas (effets indésirables locaux la plupart du temps bénins) pour les vaccins avec adjuvant.
La réponse immunitaire des vaccins, avec ou sans adjuvant, est satisfaisante, trois quarts des patients sont considérés comme immunisés après la vaccination.
Le Haut Conseil de la Santé publique recommande tout de même l'utilisation de vaccins sans adjuvant pour les femmes enceintes et les nourrissons.
La revue recommande une vaccination des personnes jugées à risque. La gravité du virus ne dépasse pas celle d'une grippe saisonnière, mais la contagion est beaucoup plus importante.
« Notre synthèse repose sur les données que nous avons rassemblées au 30 septembre 2009 »
« Synthèse élaborée collectivement par la Rédaction sans aucun conflit d'intérêt »