Démarche

Nous nous sommes intéressés à une éventuelle possibilité d’introduction sur le marché des biocarburants de troisième génération, accompagnée de subventions étatiques dans le cadre d’une politique de développement durable. Il s’agit de répondre à la question suivante : sont-ils une alternative crédible aux hydrocarbures ?

Pour cela, il a été nécessaire dans un premier temps de fournir un travail de recherche bibliographique en considérant des sources et supports variés : articles grand public et scientifiques, sources papier et internet… Cela passe nécessairement par une utilisation pertinente de mots-clefs à la fois en anglais et en français (voir le bilan documentaire). Cet étape a permis notamment d’identifier les acteurs concernés, afin de pouvoir par la suite les contacter et les rencontrer. Les difficultés rencontrées furent de plusieurs types.

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Répartition chronologique des documents trouvés sur la base Scopus

Tout d’abord, l’intérêt porté aux biocarburants produits à base de micro-algues est très récent. Comme le montre l’évolution des articles traitant du sujet sur la base Scopus,  la quantité de documentation disponible est faible relativement à des sujets déjà plus anciens et plus répandus. De même, il y a encore peu de scientifiques véritablement compétents et spécialisés dans ce domaine, notamment si on se restreint à la France.

Pour ce qui est de l’intérêt du grand public, on peut regarder l’évolution des recherches des termes « biodiesel algae » (les termes « biocarburants algues » ne sont pas suffisament recherchés pour pouvoir établir une courbe). On voit que l’intérêt est apparu en 2005 et continue de se poursuivre malgré une décroissance des recherches :

De plus, les biocarburants de troisième génération en sont encore au stade de la recherche et de l’expérimentation. De nombreux résultats scientifiques sont tenus secrets et nous n’avons pu y avoir accès. En outre, les industriels qui s’intéressent de près au sujet ne souhaitent pas que les choix techniques qu’ils ont faits soient divulgués car la concurrence pourrait s’y intéresser de près. Les articles trouvés au sujet des techniques de production ne peuvent donc représenter un éventail exhaustif des technologies effectivement existantes, certaines ne pouvant être encore rendues publiques.

Lien vers un bilan documentaire, avec une analyse scientométrique des articles en lien avec le sujet de notre controverse

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