Outils de quantification :
• Google Trends :
Cet outil permet de mesurer l’évolution de la fréquence de recherche de certains mots-clefs sur Google. Néanmoins, le site ne dispose de données qu’à partir de 2004, année de lancement du célèbre moteur de recherche. Il permet également d’identifier les zones géographiques ou les termes de recherche en question sont les plus utilisés.
Utilisation de l’outil au niveau de :
- l’onglet “ Doit-on faire tomber les brevets ? ” pour analyser la repartition géographique du terme de recherche “treatment for aids”
- l’onglet “Le système des brevets : une entité malade ?” pour analyser l’évolution temporelle du terme de recherche “patent opposition database”
• Google Ngram Viewer :
Cet outil permet de mesurer l’évolution de la fréquence de recherche de certains mots-clefs au sein des publications répertoriées dans la base de données Google Books. L’avantage de cet outil par rapport à Google Trends est double. Tout d’abord, il permet de se focaliser sur la communauté scientifique. De plus les données disponibles peuvent remonter jusqu’à 1800 ce qui fut très utile, notamment car le moment le plus important pour notre controverse est la découverte du VIH, en 1983, et que les informations fournies par Google Trends ne concernent que la période de 2014 à aujourd’hui.
Utilisation de l’outil au niveau de :
- l’onglet “ Doit-on faire tomber les brevets ? ” pour analyser l’évolution temporelle de la fréquence d’apparition du terme “generic drugs” dans les publications scientifiques
- l’onglet “Le système des brevets : une entité malade ?” pour analyser l’évolution temporelle de la fréquence d’apparition du terme “evergreening” dans les publications scientifiques
• NaviCrawler et Gephi :
Ces outils permettent de cartographier le Web afin de mettre à jour les relations entre les différents sites Web, afin d’identifier les lignes de tensions et le rôle central ou périphérique de certains acteurs. Pour obtenir ces résultats, nous fournissons une liste d’adresses Web à NaviCrawler, qui se charge ensuite d’explorer tous les liens présents sur les pages en question, en répertoriant ces relations. Une fois cette opération appelée « Crawl » terminée, les données fournies par NaviCrawler sont brutes ( répertoire de nœuds et de liens ) et doivent être traitées grâce au logiciel Gephi, qui permet de réorganiser les nœuds dans l’espace, de mettre en évidence les nœuds jouant un rôle central dans le réseau, ainsi que de mettre à jour des « communautés » de nœuds proches entre eux qui seront représentés de la même couleur.
Utilisation de l’outil au niveau de :
- La cartographie des acteurs :
Nous avons alors fourni à NaviCrawler une liste de 39 sites traitant de la problématique des traitement du Sida en Inde. Après le Crawl, le réseau contient 150 nœuds et 165 liens. Le traitement de ce réseau s’est fait grâce à l’algorithme ForceAtlas avec en paramètre 10 000 comme valeur de l’intensité de la force de répulsion. La taille des nœuds est paramétrée par leur degré, c’est-à-dire le nombre de nœuds auxquels ils sont connectés. La couleur des nœuds est paramétrée par la « communauté » à laquelle ils appartiennent.
- L’étude de cas sur le Ténofovir (dans l’onglet “Le système des brevets, une entité malade ?”) :
Nous avons fourni à NaviCrawler une liste de 19 sites traitant du ténofovir. Après le Crawl, le réseau contient 390 nœuds et 450 liens. Le traitement de ce réseau s’est fait grâce à l’algorithme ForceAtlas avec comme paramètre 2000 comme valeur de l’intensité de la force de répulsion. La taille des nœuds est paramétrée par leur degré, c’est-à-dire le nombre de nœuds auxquels ils sont connectés. La couleur des nœuds est paramétrée par la « communauté » à laquelle ils appartiennent.