Initialement née aux États-Unis, popularisée par des Start-up telles que Predpol, la police prédictive débarque dans plusieurs pays, notamment en France. Il s’agit d’un ensemble de technologies fondées sur la criminologie et l’utilisation des big data visant à améliorer l’efficacité de la police. Les villes de Marseille et de Toulouse ont déjà envisagé d’avoir recours à un système de vidéo-surveillance intelligente, et une cellule de la gendarmerie nationale utilise depuis peu un algorithme de prédiction du crime. Lorsque le débat est entré dans la sphère publique, divers sociologues, hommes de lois, et citoyens ont soulevé de nombreux points de controverse. Peut on prédire le crime à l’aide d’algorithmes ? Quelles peuvent être les conséquences néfastes sur les libertés des citoyens et sur le comportement des policiers ? À quelle juridiction doivent-ils être soumis ? La carte interactive suivante vise à donner un aperçu de la controverse en reliant toutes ces questions posées par l’utilisation d’algorithmes de prédiction du crime.
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