Cartographie de la controverse
Plan de la page
I - Légende
Pour classifier les acteurs nous avons utilisé un code couleur permettant de caractériser l’appartenance à différentes catégories
Particuliers
Practiciens
Chercheurs
Puissance publique
Secteur privé
II - Cartographie chronologique
Évènement
Acteurs contre
Acteurs nuancés
Acteurs pour
Dans les années 1960 apparaissent à la télévision les premiers programmes destinés aux enfants. On peut notamment citer :
- 5 novembre 1961 : L'Ami public numéro un (présenté par Pierre Tchernia)
- 12 décembre 1962 : Bonne Nuit les petits
En 1999, l’Académie Américaine de Pédiatrie publie une série de recommandations pour les pédiatres et à destination des parents concernant l’exposition des enfants aux écrans.
Parmi ces recommandations on retrouve :
-Les pédiatres doivent poser au moins deux questions à leur patient vis à vis de leur rapport aux médias. Par exemple combien de temps l'enfant se divertit-il à travers du numérique par jour et quels sont les objects connectés à disposition dans sa chambre.
-Les pédiatres doivent encourager les parents à suivre les recommandations de AAP :
- Retirer la télévision, internet, etc... de la chambre des enfants.
- Limiter le temps d'écran à 1 à 2 heures par jour.
- Interdire l'exposition aux écrans aux enfants de moins de 2 ans.
- -Les pédiatres doivent se rendre compte de l'évolution du monde du divertissement et de leurs effets sur les enfants.
- -Les pédiatres doivent soutenir la création de contenu approprié aux enfants et dans ce cas collaborer avec l'industrie de l'audiovisuel.
- -Les pédiatres doivent soutenir la création d'un système de notation pour le divertissement de jeunesse pour guider les parents.
Source : [29]
Description:
L’AAP est une association de pédiatres fondée en 1930 et est le premier publicateur d’articles scientifiques sur la pédiatrie dans le monde.
Actions:
En 1999, l’Académie Américaine de Pédiatrie émet plusieurs recommandations dont celle de ne pas être exposés aux écrans pour les enfants de moins de 2 ans. En 2009, elle publie un texte de référence concernant l’exposition à la violence dans les médias.
Le programme proposé par Jacques Brodeur est composé de cours par les enseignants pour sensibiliser les enfants à leur surconsommation d'écrans.
Les enfants sont incités à participer à une opération de dix jours sans télévision ni jeux vidéo. Par la suite on les encourage à respecter un temps raisonnable de sept heures par semaine.
Le principe des « Défis sans écran » est d'apprendre aux enfants à se servir des écrans et à prendre conscience de la facilité avec laquelle leur attention peut être prise par l’industrie du divertissement numérique..
On note par exemple qu’à la suite de ce défi 87% des enfants disent avoir augmenté le temps consacré aux activités sportives.
Description:
Petit groupe de parents d’école cherchant à améliorer les relations entre l’établissement scolaire et les parents d’élèves
Actions:
- Participation au programme SMART (Student Media Awareness to Reduce Television), créé en 1995 et expérimenté en 1996-1997 (les résultats ayant été rendus publics en 1999 et 2001).
Ce programme de déconnexion a permis de diminuer la violence physique de 40 à 50 % chez les enfants de 8 à 9 ans et de prévenir l’obésité.
La règle du 3-6-9-12 est une règle à suivre et à faire évoluer tout au long du développement de l’enfant:
-pas d’écran avant 3 ans,
-pas de console de jeux avant 6 ans,
-pas d’Internet avant 9 ans, et Internet accompagné jusqu’à l’entrée au collège,
-à partir de 12 ans l’utilisation d’Internet seul est permise mais en usant de prudence
Source : [35]
Description:
Psychiatre spécialisé dans les relations avec les objets technologiques qui ont des écrans. Il est aussi docteur en psychologie, et membre de l’Académie des technologies et du Conseil Scientifique du Centre de recherches Psychanalyse, Médecine et Société. Il est auteur de nombreux livres et articles et a été co-rédacteur de l’avis des l’Académie des sciences sur l’enfant et les écrans.
Actions:
En plus des ses 36 essais personnels, ses 200 articles et ses nombreuses contributions, il a proposé en 2008 quatres balises “3-6-9-12” pour accompagner les enfants face aux écrans. Il a fondé une association qui porte depuis ces conseils qui sont aujourd’hui repris dans de nombreux lieux d’éducation, de santé ou par des organismes comme le CSA.
Dans un avis du 16 avril 2008 le ministère de la santé présente un avis défavorable sur les programmes télévisuels destinés aux enfants de moins de 3 ans.
En effet, il se prononce contre la diffusion de ces chaînes et recommande à ce que les sociétés qui commercialisent ces contenus ne puissent mettre en avant des bénéfices pour la santé et le développement des enfants.
De même, le ministère de la santé déconseille l’utilisation de la télévision jusqu’à l’âge d’au moins 3 ans et préconise une grande prudence quand au contenu consommé au delà de 3 ans.
En pratique, depuis novembre 2008, le Ministère de la Santé oblige les chaînes de télévision pour bébés à afficher un avertissement sur le caractère potentiellement dangereux de la télévision sur les jeunes enfants, même si ces derniers sont dits spécifiques.
Source:[28]
Description:
Le Ministère des Solidarités et de la Santé a pour mission d’appliquer la politique en particulier dans les domaines de la santé publique et de l’organisation du système de santé
Actions:
Le Ministère de la Santé a limité la diffusion des chaînes spécialement conçues pour les bébés en 2008 et accorde son soutien total à l’action du CSA
Il s’agit de la “La semaine de la télé” en 1997 qui est devenue un défi de 10 jours sans télé en 2009.
Cette initiative est toujours d’actualité en 2019 et nous sommes ainsi à la 11ème édition, (cette année du 14 au 23 Mars).
On peut également trouver sur ce site un planning de ces 10 jours avec des activités quotidiennes pour aider à la déconnection.
Description:
Association créée en 1994 par Janine Busson, une ancienne institutrice de maternelle située sur la Côte d’Opale. Cette association se donne pour but d’alerter les politiques et les citoyens sur les risques d’addiction des enfants aux écrans. Son engagement a été récompensé par la préfecture du Pas-de-Calais en 2018.
Actions:
Réalisation de conférences, de courriers ou d’études pour des organismes français et mondiaux
On peut noter quelques recommandations de l'AAP pour l'industrie du divertissement:
-Éviter de normaliser l'importance du port d'arme et de la violence dans la résolution des conflits.
-Éliminer le recours à la violence dans un contexte drôle ou sexuel dans lequel la violence est divertissante ou provocante.
-Éliminer des représentations racistes, misogynes, homophobes.
-Si la violence est présente, le seul cadre acceptable est celui du drame.
-Les paroles d'une musique doivent être facilement accessibles aux parents pour qu'ils décident facilement de son achat pour leurs enfants.
-Les jeux vidéos ne doivent pas utiliser la violence sur d'autres êtres vivants et récompenser la mort par des points.
Source : [29]
Description:
L’AAP est une association de pédiatres fondée en 1930 et est le premier publicateur d’articles scientifiques sur la pédiatrie dans le monde.
Actions:
En 1999, l’Académie Américaine de Pédiatrie émet plusieurs recommandations dont celle de ne pas être exposés aux écrans pour les enfants de moins de 2 ans. En 2009, elle publie un texte de référence concernant l’exposition à la violence dans les médias.
Le livre est séparée en quatre chapitres :
Chapitre I : « La télé en tous lieux et à toute heure ». L' auteur décrit la télévision comme étant devenue un maître incontestée du temps et de l’espace jusqu’à s’ancrer profondément dans notre espace domestique et dans la gestion de notre temps.
Chapitre II : « La télé menace l’intelligence » . L’auteur soutient que l’usage intensif de la télévision gêne grandement la réussite scolaire et compromet l’acquisition de la lecture et du langage.
Chapitre III : « La télé menace la santé ». Elle contribue à l’obésité, à la tabagie, à l’abus d’alcool, à la dégradation de la sexualité.
« Chapitre IV : La télé cultive la peur et la violence ».Elle stimule l’agressivité et la désensibilisation face à la violence et, en même temps, elle nourrit la peur.
Pour les plus curieux voici le résumé du livre aux statistiques chocs:
“Sophie, 2 ans, regarde la télé 1 heure par jour : cela double ses chances de présenter des troubles attentionnels. Kevin, 4 ans, regarde des programmes jeunesse violents : cela quadruple ses chances de présenter des troubles du comportement à l'école primaire. Lina, 15 ans, regarde des séries comme Desperate Housewives : cela triple ses chances de connaître une grossesse précoce non désirée. Entre 40 et 60 ans, Yves a regardé la télé 1 heure par jour : cela augmente d'un tiers ses chances de développer la maladie d'Alzheimer. Henri, 60 ans, regarde la télé 4 heures par jour. René, son jumeau, moitié moins. Henri a deux fois plus de chances de mourir d'un infarctus que René. Pour les spécialistes, il n'y a plus de doute, la télévision est un fléau. Son influence négative nous coûte en moyenne trois ans de vie.”
Description:
Chercheur en Neurosciences Cognitives.
Actions:
Co-auteur de Effets de l’exposition chronique aux écrans sur le développement cognitif de l’enfant
Publie en 2011 TV Lobotomie: la vérité scientifique sur les effets de la télévision dans lequel il dénonce les effets de la télévision sur le cerveau et sur les comportements agressifs
La règle « 3-6-9-12 » est relayée par l’Association Française de Pédiatrie Ambulatoire
(AFPA). (2012, janvier 22).
Source : [35]
Description:
Crée en 1990, cette association de pédiatres ambulatoires comportant plus de 1000 cotisants se donne pour missions de développer la recherche en pédiatrie ambulatoire, d’assurer des actions de formation continue et de coordonner médecins, chercheurs et acteurs privés. Elle se dit reconnue des instances ministérielles, firmes industrielles, associations étrangères et sociétés savantes.
Actions:
Enquête montrant à quel point les enfants utilisent les écrans (2016, 47% des enfants de moins de 3 ans utilisent des écrans interactifs)
Le psychologue roumain Marius Teodor Zamfir propose une nouvelle forme d’autisme qui ne serait donc pas génétique mais acquise par un contact trop important avec les écrans lors du jeune âge, l’autisme virtuel.
Seulement, cette théorie est une hypothèse non scientifique et se base sur des observations empiriques difficilement vérifiables. Par conséquent, la communauté scientifique refuse cette théorie et ne retient pas d’association entre l’autisme et l’exposition aux écrans
D’autres études autour de cette thématique présentent des faiblesses similaires, les chercheurs craignent qu’une démarche rigoureuse ne soit survolée pour mettre en avant l'instrumentalisation de la peur de l'autisme, au détriment des enfants autistes et de leurs parents.
Description:
Clinicien indépendant coordinateur de la Fondation Roumaine d’Enfants en Difficulté depuis 2007, membre fondateur de l’Association pour la Santé Mentale des Enfants, membre de l’Institut de Psychologie Roumaine depuis 2013
Actions:
Il a établi à partir d’observations empiriques la théorie de l’”autisme virtuel”, selon laquelle l’addiction aux écrans entraînerait une forme d’autisme particulière différentiable de l’autisme dit "traditionnel”. Cette forme particulière d’autisme, remise en cause aujourd’hui, se caractériserait par “un retard dans l’apparence, un trouble de développement du langage, des troubles oppositionnels et / ou des comportements” et serait due à des atteintes de certaines zones de cerveau du l’enfant.
Il s’agit de la publication d’une lettre ouverte de la part de plus de 80 scientifiques britanniques au gouvernement britannique pour dire de ne pas suivre la panique quant aux effets des écrans qui ne sont pas vérifiés par la recherche.
D’après leur article publié sur le site web www.theguardian.com, le collectif est composé de :
Dr Pete Etchells Senior lecturer in biological psychology, Bath Spa University
Dr Sue Fletcher-Watson Chancellor’s fellow, Centre for Clinical Brain Sciences, Edinburgh University
Prof. Sarah-Jayne Blakemore Professor of cognitive neuroscience, UCL
Prof. Chris Chambers Head of brain stimulation, CUBRIC, Cardiff University
Dr Daniel Kardefelt-Winther Postdoctoral researcher, department of clinical neuroscience, Karolinska Institutet
Dr Kathryn Mills Postdoctoral researcher in developmental social neuroscience, University of Oregon
Prof. Marcus Munafò Professor of biological psychology, University of Bristol
Dr Adam Rutherford Honorary research fellow, UCL
Prof. Miranda Wolpert Director of the evidence based practice unit, UCL/Anna Freud National Centre for Children and Families
Prof. Essi Viding Co-director of the developmental risk and resilience unit, UCL
Prof. Steven Pinker Johnstone family professor, department of psychology, Harvard University
Dr Suzi Gage Lecturer, department of psychological sciences, University of Liverpool
Dr Richard D. Morey Senior lecturer, school of psychology, Cardiff University
Prof. Paul Fletcher Bernard Wolfe professor of health neuroscience, University of Cambridge, UK
Dr Catherine Sebastian Senior lecturer in psychology, Royal Holloway, University of London
Prof. Daniel J. Simons Professor of psychology, University of Illinois at Urbana-Champaign
Prof. Uta Frith Emeritus professor of cognitive development, UCL
Prof. Sonia Livingstone department of media and communications, LSE
Dr Andrew K Przybylski Research fellow, University of Oxford
Prof. Mark Griffiths Professor of behavioural addiction, Nottingham Trent University
Dr Stuart J. Ritchie Postdoctoral fellow, University of Edinburgh
Prof. Chris Ferguson Head of the psychotechnology lab, Stetson University
Dr. Sarah Rose, Lecturer in psychology, and Director of the Children’s Lab, Staffordshire University
Dr Gerome Breen Reader in neuropsychiatric & translational genetics, MRC social genetic and developmental psychiatry centre, KCL Institute of Psychiatry, Psychology and Neuroscience
Prof. Lydia Plowman Chair in education and technology, University of Edinburgh
Prof. Helen McConachie Professor of child clinical psychology, Newcastle University
Prof. Peter Fonagy Chief executive, Anna Freud National Centre for Children and Families & division of psychology and language sciences, UCL
Dr Duncan Astle Programme leader, MRC Cognition and Brain Sciences Unit, Cambridge
Prof. Liz Pellicano Director of the centre for research in autism and education, UCL Institute of Education, University College London
Dr Jennifer Wills Senior educational psychologist, DEdPsy, CPsychol, AFBPsS
Anne Scheel Doctoral student, department of psychology, LMU Munich
Dr Rachel Kowert Research psychologist, independent consultant
Dr Vaughan Bell Senior clinical lecturer and clinical psychologist, UCL
Prof. Dorothy Bishop Professor of developmental neuropsychology, University of Oxford
Prof. Kate Nation Professor of experimental psychology, University of Oxford
Dr Linda K. Kaye Senior lecturer in psychology, Edge Hill University
Prof. Eric-Jan Wagenmakers Professor for neurocognitive modeling, University of Amsterdam
Prof. Dorothy Miell Professor of social psychology, University of Edinburgh, former president of the British Psychological Society
Dr Malte Elson Postdoctoral researcher, department of education, Ruhr University Bochum
Dr Judith Good Reader in informatics, creative technology Group, University of Sussex
Dr Anne-Lise Goddings Postdoctoral clinical fellow, UCL Institute of Child Health
Dr Simon Bignell Senior lecturer in psychology, University of Derby
Prof. Nicola Botting Professor of developmental disorders, City University of London
Prof. Hal Pashler Distinguished professor of psychology, University of California, San Diego
Dr Christian K. Tamnes Senior researcher, department of psychology, University of Oslo
Dr Helen J. Wall Senior lecturer in psychology, Edge Hill University
Dr Victoria Simms Lecturer in psychology, Ulster University
Dr Kathrin Cohen Kadosh Lecturer in cognitive neuroscience, University of Surrey, UK
Prof. Geoff Bird Head of the social interaction lab, University of Oxford
Dr Jason Chein Director of brain and cognitive sciences, department of psychology, Temple University
Dr Simon C. Hunter Senior lecturer in psychology, University of Strathclyde, UK
Dr Lauren E. Sherman Postdoctoral fellow, department of psychology, Temple University, Philadelphia, PA
Dr Kirstie Whitaker Postdoctoral researcher, University of Cambridge, UK
Dr Allen Copenhaver Assistant professor of criminal justice, Columbia, KY
Prof. Helen Pain Professor of interactive learning environments, University of Edinburgh
Dr Antonia Hamilton Reader in social neuroscience, UCL
Dr Holly Joseph Associate professor of language education and literacy development, University of Reading
Prof. Nicholas Allen Ann Swindells professor of clinical psychology, University of Oregon
Prof. Kevin Mitchell Associate professor of genetics and neuroscience, Trinity College Dublin, Ireland
Dr Rory T. Devine Research associate in developmental psychology, centre for family research, department of psychology, University of Cambridge
Prof. Candice Odgers Professor of public policy and psychology and neuroscience, Duke University, Durham, NC
Prof. Maggie Snowling Professor of psychology and president of St. John’s College, Oxford
Dr Tim Dalgleish MRC programme leader scientist, MRC Cognition and Brain Sciences Unit, Cambridge, UK
Prof. Stephen Houghton Director, centre for child & adolescent related disorders, The University of Western Australia
Prof. Caroline Rowland Co-director, ESRC LuCiD centre, department of psychological sciences, University of Liverpool
Prof. Alison Gopnik Professor of psychology, University of California at Berkeley
Prof. Stephen Wood Professor of clinical & translational neuroscience, Orygen, the national centre of excellence in youth mental health, & centre for youth mental health, University of Melbourne
Dr Carol Joinson Senior lecturer in developmental psychology, centre for child and adolescent health, school of social and community medicine, University of Bristol
Prof. Denis Mareschal Centre for brain and cognitive development, Birkbeck University of London
Dr Mairéad MacSweeney Director of the deafness, cognition and language research centre, UCL
Dr Lucy Foulkes Research associate, developmental lab, Institute of Cognitive Neuroscience, UCL
Dr John Colwell Principal lecturer, department of psychology, University of Westminster, London
Prof. Kevin Durkin School of psychological sciences and health, University of Strathclyde
Prof. Patrick Markey Director of the interpersonal research laboratory, department of psychology, Villanova University
Prof. Thorsten Quandt Professor of online communication, University of Münster
Prof. Faraneh Vargha-Khadem Head, cognitive neuroscience and neuropsychiatry section, University College London Great Ormond Street Institute of Child Health, London
Dr Nandita Vijayakumar Postdoctoral researcher, developmental social neuroscience lab, University of Oregon
Dr Leah Somerville Associate professor of psychology and center for brain sciences, Harvard University
Prof. Mark H Johnson Centre for brain & cognitive development, Birkbeck, University of London
Dr Joni Holmes MRC Cognition & Brain Sciences Unit
Dr Jennifer Pfeifer Associate professor of psychology, University of Oregon
Dans une vidéo publiée sur Youtube ayant pour titre “Les écrans un danger pour les enfants de 0 à 4 ans” le Dr Anne-Lise Ducanda établit un lien entre l’utilisation des écrans et l’apparition de troubles du comportement et du spectre autistique.
Cependant, ces corrélations ne font pas l'unanimité dans la communauté scientifique. Il s’agit d’observations empiriques sur une partie réduite de la population non forcément représentative des dynamiques nationales.
Néanmoins le Dr Ducanda soutient activement la mise en place d’études scientifiques reconnues pour prouver la véracité d’un tel lien, et par la suite, lancer un plan de prévention national.
Source : [30]
Description:
Médecin généraliste, médecin de PMI (Protection Maternelle et Infantile)
Actions:
Elle a publié en mars 2017 une vidéo alarmante sur les dangers des écrans pour les jeunes enfants. Cette vidéo a relancé dans les médias français la controverse sur l’usage des écrans chez les enfants. Elle a ensuite été très présente dans les médias (articles, interview) et a fondé avec d’autres spécialistes le Collectif Surexposition Écran (CoSE)
Il s’agit d’un message d’alerte de la part de médecins et de professionnels quand à l’augmentation du nombre de jeunes enfants souffrant de graves troubles comportementaux et d’attention.
Plus précisément voici le titre de la tribune : « La surexposition des jeunes enfants aux écrans est un enjeu majeur de santé publique »
cf. CoSE
Suite à la publication de la tribune dans Le Monde la plupart des signataires se regroupent dans un nouveau collectif CoSE
(Collectif de Surexposition aux Écrans)
Description:
Collectif de professionnels de l’enfance (Dr Lise Barthélémy, Dr Sylvie Dieu Osika, Dr Anne-Lise Ducanda, Sabine Duflo, Dr Bruno Harlé, Dr Éric Osika, Marie-Claude Bossière, Morgane Balland) visant à faire reconnaître la surexposition des enfants aux écrans comme un enjeu majeur de santé publique.
Actions:
Ce collectif fait le pari de la communication et des médias : a publié une tribune dans “Le Monde” en janvier 2019, s’est réuni le 28 avril 2018 à la Direction Générale de la Santé...
Il s’agit de la première partie d’un épisode d'“Envoyé Spécial” diffusé par France 2, ayant pour thème la relation que nous entretenons avec nos écrans et pour titre : “ Accros aux écrans”.
Dans un premier temps, le reportage présente des médecins français qui lancent un signal d’alerte au sujet de la surexposition aux écrans dans notre société. Dans un deuxième temps, l’enquête se poursuit aux Etats-Unis, où l’on découvre des témoignages d’anciens salariés sur la manière avec laquelle les industriels entretiennent l’addiction au smartphone, et de scientifiques dénonçant les impacts des écrans sur le cerveau de l’enfant. On apprend même que certains leaders de l’industrie numérique ne laissent pas leur enfants devant des écrans trop longtemps et sans surveillance.
Ce reportage d’Envoyé spécial a connu en France une large audience dès sa diffusion.
Source : [31]
Le reportage d’Envoyé spécial : “ Accros aux écrans “ a été largement diffusé et a donné lieu à de nombreux débats.
En réponse à un buzz grandissant, un collectif de professionnels du soin signe une tribune dans le journal Le Monde du 14 février 2018. Plus précisément, voici le titre de la tribune : « Enfants face aux écrans, ne cédons pas à la démagogie ».
Les signataires veulent limiter les propos accusateurs voir quasi automatiques vis à vis des écrans. Il ne faut pas suivre la panique quant aux “rapports alarmants” sur les effets des écrans, car ils ont pour la plupart, un appui scientifique faible. Les écrans ne sont pas responsables de tous les troubles comportementaux observés.
Lorsqu’un jeune enfant est devant un écran pendant un temps conséquent durant la journée, cela peut être lié à un délaissement de son entourage. Les écrans ne sont pas en cause mais une conséquence d’une structure familiale défaillante.
De plus, les raccourcis entre le spectre de l’autisme, drogue et écrans semblent erronés et actant plus dans l’ordre du sensationnel, d'après les signataires.
Finalement, il faut encourager l’information et l’éducation. C’est à dire apprendre à avoir une utilisation raisonnée des écrans. Il faut donner des repères aux jeunes enfants pour qu’ils grandissent sainement et en accord avec un monde de plus en plus numérique.
Selon cette source, les signataires sont les suivants:
Jacques Angelergues (vice-président, Cerep-Phymentin) ; Patrick Belamich (président, Fédération des centres médico-psycho-pédagogiques) ; François-Marie Caron (« past président » [titre actif au sein du CA], Association française de pédiatrie ambulatoire) ; Marie-Noëlle Clément (vice-présidente, Programme de recherches et d’Etudes sur l’autisme) ; Michel Dugnat (président, Association recherche information périnatalité) ; Agnès Florin (présidente, Association francophone de psychologie et de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent) ; Bernard Golse (président, Coordination internationale entre psychothérapeutes psychanalystes s’occupant de personnes avec autisme et membres associés) ; Jean-François Havreng (président, Association nationale des hôpitaux de jour) ; William Lowenstein (président, SOS addictions) ; Denis Mellier (coprésident, World Association for Infant Mental Health France) ; Georges Picherot (président, Groupe de pédiatrie générale de la Société française de pédiatrie) ; Pascal Plantard (codirecteur, Groupement d’intérêt Scientifique M@rsouin) ; Dominique Ratia Armengol (présidente, Association nationale des psychologues pour la petite enfance) ; Catherine Salinier (présidente, Pédiatres du Monde) ; Pierre Suesser (coprésident, Syndicat national des médecins de protection maternelle infantile) ; Serge Tisseron (président, association Trois Six Neuf Douze) ; Michel Wawrzyniak (président, Fédération nationale des écoles des parents et des éducateurs).
L'UNAF publie le 10/04/19 un communiqué de presse dans lequel elle relaie des mises en garde de l’académie des sciences, l’académie nationale de médecine et l’académie des technologies et propose :
- deux sites avec des conseils à destination des parents mon-enfant-et-les-ecrans.fr et www.pedagojeux.fr)
- des guides pratiques avec HADOPI, le groupe de Pédiatrie générale, l’ARJEL
Description:
Crée en 1945, ce regroupement d’associations de familles se veut le porte-parole des familles sur le territoire français auprès des pouvoirs publics. Elle regroupe 70 mouvements familiaux et 6 500 associations familiales. L’UNAF anime le réseau des UDAF et URAF qui représentent et assurent des services aux familles de chaque région et département de France.
Site : www.unaf.fr
Actions:
L’UNAF informe les parents sur les risques encourus par les enfants et leur donne des mesures concrètes à mettre en place.
Elle relaie également des évènements organisés par ses membres (ex : une conférence-débat sur le thème des écrans et des enfants de l’UDAF de Loir-et-Cher avec l’Association de parents d'Élèves de l'école primaire Marguerite Audoux de Bois le 01/02/2019)
III - Cartographie par points de vue
Contre
Nuancé
Pour
Les enfants ne devraient pas être exposés aux écrans comme ils le sont actuellement: il faut mettre en place des programmes actifs de déconnexion.
Acteurs concernés:
Description:
Petit groupe de parents d’école cherchant à améliorer les relations entre l’établissement scolaire et les parents d’élèves
Actions:
- Participation au programme SMART (Student Media Awareness to Reduce Television), créé en 1995 et expérimenté en 1996-1997 (les résultats ayant été rendus publics en 1999 et 2001).
Ce programme de déconnexion a permis de diminuer la violence physique de 40 à 50 % chez les enfants de 8 à 9 ans et de prévenir l’obésité.
Description:
Association créée en 1994 par Janine Busson, une ancienne institutrice de maternelle située sur la Côte d’Opale. Cette association se donne pour but d’alerter les politiques et les citoyens sur les risques d’addiction des enfants aux écrans. Son engagement a été récompensé par la préfecture du Pas-de-Calais en 2018.
Actions:
Réalisation de conférences, de courriers ou d’études pour des organismes français et mondiaux
Description:
- Dominique Baudis est nommé Défenseur des droits par le président Nicolas Sarkozy le 22 juin 2011. Il constitue une autorité administrative indépendante dont le rôle est de s’assurer de la protection des droits et des libertés et de promouvoir l’égalité.
- Marie Derain est nommée défenseure des droits de l’enfant le 13 juillet 2011.
Actions:
A l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, ils ont rendu au Président de la République un rapport consacré aux droits de l’enfant dans lequel ils dénoncent les risques liés aux nouvelles technologies et proposent des solutions préventives : création d’une instance rassemblant acteurs publics et privés pour effectuer des études et coordonner les acteurs du débat, instaurer des modalités de signalement sur les sites de contenus.
Il faut lancer des alertes face à des corrélations observées entre problèmes chez les enfants et surexposition aux écrans.
Acteurs concernés:
Description:
Collectif de professionnels de l’enfance (Dr Lise Barthélémy, Dr Sylvie Dieu Osika, Dr Anne-Lise Ducanda, Sabine Duflo, Dr Bruno Harlé, Dr Éric Osika, Marie-Claude Bossière, Morgane Balland) visant à faire reconnaître la surexposition des enfants aux écrans comme un enjeu majeur de santé publique.
Actions:
Ce collectif fait le pari de la communication et des médias : a publié une tribune dans “Le Monde” en janvier 2019, s’est réuni le 28 avril 2018 à la Direction Générale de la Santé...
Description:
Crée en 1990, cette association de pédiatres ambulatoires comportant plus de 1000 cotisants se donne pour missions de développer la recherche en pédiatrie ambulatoire, d’assurer des actions de formation continue et de coordonner médecins, chercheurs et acteurs privés. Elle se dit reconnue des instances ministérielles, firmes industrielles, associations étrangères et sociétés savantes.
Actions:
Enquête montrant à quel point les enfants utilisent les écrans (2016, 47% des enfants de moins de 3 ans utilisent des écrans interactifs)
Description:
Clinicien indépendant coordinateur de la Fondation Roumaine d’Enfants en Difficulté depuis 2007, membre fondateur de l’Association pour la Santé Mentale des Enfants, membre de l’Institut de Psychologie Roumaine depuis 2013
Actions:
Il a établi à partir d’observations empiriques la théorie de l’”autisme virtuel”, selon laquelle l’addiction aux écrans entraînerait une forme d’autisme particulière différenciable de “l’autisme traditionnel”. Cette forme particulière d’autisme, remise en cause aujourd’hui, se caractériserait par “un retard dans l’apparence, un trouble de développement du langage, des troubles oppositionnels et / ou des comportements” et serait due à des atteintes de certaines zones de cerveau de l’enfant.
Il faut que le gouvernement donne des recommandations officielles quant à l’usage des écrans chez les enfants.
Acteurs concernés:
Actions:
Ont publié une lettre ouverte au gouvernement en décembre 2016/janvier 2017 dans The Guardian exigeant une politique forte de protection des enfants face aux conséquences du visionnage des écrans : troubles du développement, recrudescence de l’obésité, ...
Description:
Autorité publique indépendante créée en 2009 par la loi “Création et Internet”.
Elle encourage le développement de l’offre légale sur Internet et régule les usages licites.
Site officiel : hadopi.fr
Actions:
Elle effectue des mesures de prise de conscience concernant les sites illicites dont le contenu peuvent choquer les jeunes enfants, telles que l’affiche suivante : https://drive.google.com/open?id=16GRLTzb0BIVvROeNvkl-BL3XZ9aH6JPq
Hadopi fournit également aux parents des conseils pour reconnaître les sites illicites et accompagner leurs enfants.
Description:
Le programme "Safer Internet Programme" se compose d'un ensemble de programmes de sensibilisation, de lignes d'écoute et de services de signalement des contenus illicites
Il réunit des acteurs associatifs, publics et privés.
www.internetsanscrainte.fr/le-projet/safer-internet-program
Actions:
La CE est à l’origine du “Safer Internet Program” :
1) Sélectionne et finance des Centres nationaux Safer Internet dans 30 pays de l'Europe.
2) Organise les événements européens
- le Safer Internet Day
- le Safer Internet Forum
- le Concours du meilleur site/contenu pour enfants
3) Finance :
- un réseau d'associations actives dans la protection des enfants en ligne
- un réseau juridique institutionnel où s'échangent informations et bonnes pratiques en matière de cybercriminalité et d'exploitation sexuelle des enfants sur Internet
- un réseau de chercheurs travaillant sur les usages, risques et conséquences des technologies en ligne sur la vie des enfants
4) Encourage l'auto-régulation au niveau de l'Industrie
Description:
Le Safer Internet France regroupe :
- un programme de sensibilisation (Internet Sans Crainte)
- une ligne d'assistance (Net Ecoute)
- un service de signalement des contenus illicites (Point de contact)
Site officiel :
https://www.saferinternet.fr/les-acteurs/
Description:
Réseaux européens de centres de sensibilisation promouvant un meilleur usage d’internet
Co-fondé et financé par le Safer Internet Programme.
Chaque pays dispose d’un Centre de sensibilisation responsable de l’implémentation des campagnes décidées au niveau européen
Description:
L'Agence du numérique est un service à compétence nationale français, placé sous la responsabilité du Ministère de l'économie, de l'industrie et du numérique
Société Numérique est un pôle de l’Agence du Numérique qui met en œuvre un programme d’action pour favoriser l’autonomie et la capacité de tous à saisir les opportunités du numérique et pour accompagner la transition des territoires.
Site : https://www.entreprises.gouv.fr/agence-du-numerique/pole-societe-numerique
Des explications scientifiques à la corrélation entre retards de développement et écrans peuvent être fournies.
Acteurs concernés:
Description:
Psychologue américain expert en toxicologie.
Actions:
Auteur du best-seller Glow Kids: How Screen Addiction Is Hijacking Our Kids ‑ and How to Break, où il étudie l’addiction des enfants au numérique. Il y qualifie les écrans d’“héroïne numérique”. Selon lui, le visionnage prolongé d’écrans réduirait drastiquement le cortex frontal chez les enfants
Description:
Chercheur en Neurosciences Cognitives.
Actions:
Co-auteur de Effets de l’exposition chronique aux écrans sur le développement cognitif de l’enfant
Publie en 2011 TV Lobotomie: la vérité scientifique sur les effets de la télévision dans lequel il dénonce les effets de la télévision sur le cerveau et sur les comportements agressifs
Description:
Neuro-psychiatre
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Alors chargé par le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, de la préparation des Assises de la maternelle, il confie dans Le Journal du Dimanche: « Si les enfants ont l'air sages face à un écran, c'est parce qu'ils sont médusés, hypnotisés. Mais cette fascination implique une perte des relations. Non seulement ils n'apprennent rien, mais cela entraîne une altération de l'empathie et des troubles du développement ».
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Psychothérapeute, auteur de: The Self-Aware Parent: Resolving Conflict and Building a Better Bond with Your Child
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Elle étudie entre autres les effets des écrans sur la sociabilité des jeunes enfants. Elle proscrit l'utilisation d’enceintes intelligentes chez les moins de 5 ans, car à cet âge ils différencient encore mal les humains des appareils électroniques.
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Psychanalyste et président de l’Observatoire des Mondes Numériques en Sciences Humaines (OMNSH).
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Il affirme à propos des assistants vocaux: "Ces assistants reposent sur des algorithmes, qui peuvent facilement enfermer l'enfant dans un monde qui n'évolue pas. Car ces outils vont très vite repérer ce qu'il aime, et ira dans son sens, sans jamais lui opposer de choix compliqués ou d'arguments contradictoires. Ce qui freinera évidemment son apprentissage, mais aussi son ouverture d'esprit et son sens critique"
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Celeste H. M. Cheung, Rachael Bedford, Irati R. Saez De Urabain, Annette Karmiloff-Smith & Tim J. Smith
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Publient dans Scientific Report: Daily touchscreen use in infants and toddlers is associated with reduced sleep and delayed sleep onset
Cette étude, première en son genre d’après les chercheurs, se focalise sur l’influence de l’utilisation des écrans sur le sommeil chez les enfants de 6 à 36 mois à partir de modèles mathématiques prenant en compte l’age, le sexe, la durée d’exposition et l’éducation maternelle.
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Dirigé par Dr Jordy Kaufman, ce centre de recherche effectue recherches sur le développement du cerveau et des capacités cognitives chez les enfants, ainsi que sur l’influence de différents facteurs tels que les écrans sur les enfants.
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Études démontrant les impacts des écrans sur le développement des enfants. Ces études vont notamment dans le sens d’effets bien plus nocifs d’une addiction au téléphone qu’à la télévision.
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Dirigé par Michel Desmurget, le CNC, localisé à Bron et comportant 70 membres, regroupe cliniciens, conférenciers et chercheurs qui étudient les origines cognitives du comportement et ses pathologies.
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En partenariat avec des unités d’hospitalisation d’enfants, a effectué des études démontrant les effets néfastes du visionnage d’écrans sur le sommeil et l’attention chez les enfants en 2012
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Auteur de The influence of early media exposure on children's development and learning.
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Constatant l’absence d’étude sur les impacts sur le long terme de l’exposition précoce aux écrans, en terme de déficience fonctionnelle, l’auteure sonde un publique d’enfants de 6 à 9 ans ayant été exposés à la télévision en bas-âge, accompagnés de leurs parents. Les résultats montrent une corrélation négative entre le temps de co-exposition à la prime enfance et les capacités académiques.
Il faut donner des propositions concrètes pour un bon usage des écrans.
Acteurs concernés:
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Chercheuse en sciences cognitives et philosophe, membre du Conseil scientifique de l’Education nationale depuis janvier 2018
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Elle a publié plusieurs livres dont Les écrans, le cerveau… et l’enfant en 2013 et Comment utiliser les écrans en famille. Petit guide à l’usage des parents 3.0 en 2018 dans lesquels elle propose des bonnes pratiques à mettre en place pour une utilisation raisonnée des écrans : mieux comprendre ses enfants, limiter l’usage et non le supprimer, apprendre le goût de l’effort...
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Psychiatre spécialisé dans les relations avec les objets technologiques qui ont des écrans. Il est aussi docteur en psychologie, et membre de l’Académie des technologies et du Conseil Scientifique du Centre de recherches Psychanalyse, Médecine et Société. Il est auteur de nombreux livres et articles et a été co rédacteur de l’avis des l’Académie des sciences sur l’enfant et les écrans.
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En plus des ses 36 essais personnels, ses 200 articles et ses nombreuses contributions, il a proposé en 2008 quatres balises “3-6-9-12” pour accompagner les enfants face aux écrans. Il a fondé une association qui porte depuis ces conseils qui sont aujourd’hui repris dans de nombreux lieux d’éducation, de santé ou par des organismes comme de CSA.
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Crée en 1945, ce regroupement d’associations de familles se veut le porte-parole des familles sur le territoire français auprès des pouvoirs publics. Elle regroupe 70 mouvements familiaux et 6 500 associations familiales. L’UNAF anime le réseau des UDAF et URAF qui représentent et assurent des services aux familles de chaque région et département de France.
Site : www.unaf.fr
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L’UNAF informe les parents sur les risques encourus par les enfants et leur donne des mesures concrètes à mettre en place.
Elle relaie également des évènements organisés par ses membres (ex : une conférence-débat sur le thème des écrans et des enfants de l’UDAF de Loir-et-Cher avec l’Association de parents d'Élèves de l'école primaire Marguerite Audoux de Bois le 01/02/2019)
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Collectif créé en 2008 avec une ambition : informer et sensibiliser les parents sur le jeu vidéo.
Il regroupe des pouvoirs publics, acteurs économiques, médias, joueurs et leurs familles.
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Il présente les atouts et les risques des jeux vidéos.
site : pedagojeux.fr (dédié aux parents, aux médiateurs éducatifs)
En 2014, PédaGoJeux crée les « Ambassadeurs PédaGoJeux », un réseau de partenaires investis dans la prévention et la sensibilisation autour du jeu vidéo auprès des familles.
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GPG est une association à but non lucratif crée en 1998 rattachée à la Société Française de Pédiatrie.
Membres : médecins concernés par la médecine polyvalente de l'enfant, quel que soit leur mode d'exercice (hospitalo-universitaire, hospitalier, libéral ou communautaire).
Missions : promotion de pédiatrie générale, réalisation de travaux originaux, participation à la formation médicale continue, échanges entre médecins de l'enfant.
Site : gpg.sfpediatrie.com
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Elle fournit aux parents et aux professionnels des conseils concernant l’usage des écrans par les enfants et les mesures préventives à prendre.
Recherches sur les interactions enfants-machines
Acteurs concernés:
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Crée en 1990, cette association de pédiatres ambulatoires comportant plus de 1000 cotisants se donne pour missions de développer la recherche en pédiatrie ambulatoire, d’assurer des actions de formation continue et de coordonner médecins, chercheurs et acteurs privés. Elle se dit reconnue des instances ministérielles, firmes industrielles, associations étrangères et sociétés savantes.
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Enquête montrant à quel point les enfants utilisent les écrans (2016, 47% des enfants de moins de 3 ans utilisent des écrans interactifs)
Recommandations officielles de santé publique contre les écrans.
Acteurs concernés:
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L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) compte 194 Etats membres et vise à améliorer la santé de toutes les personnes à travers le monde.
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Dans un rapport d’avril 2019, l’OMS conseille notamment aux enfants de moins de 5 ans de passer moins de temps devant les écrans pour augmenter leur activité sportive et être en meilleur santé.
Études scientifiques des impacts des écrans.
Acteurs concernés:
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L’Observatoire National de l’Activité Physique et de la Sédentarité créé en 2015 a pour but d’améliorer les connaissances sur l’activité physique en France
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Dans plusieurs des rapports sur l’activité physique, l’ONAPS donne des chiffres sur le temps passé devant des écrans par les enfants et critique la surexposition aux écrans qui mène à la sédentarité et donc qui expose à des risques de santé
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Dirigé par Michel Desmurget, le CNC, localisé à Bron et comportant 70 membres, regroupe cliniciens, conférenciers et chercheurs qui étudient les origines cognitives du comportement et ses pathologies.
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En partenariat avec des unités d’hospitalisation d’enfants, a effectué des études démontrant les effets néfastes du visionnage d’écrans sur le sommeil et l’attention chez les enfants en 2012
Étude statistique sur le visionnage des écrans.
Acteurs concernés:
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Nielsen Media Research est une entreprise américaine qui mesure l’audience des média
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- Cette entreprise a notamment donné des chiffres d’utilisation des smartphones ou de temps passé devant la TV par les enfants. Les informations sont neutres et se contentent de donner des chiffres sans se prononcer le débat
Les écrans peuvent renforcer l’autonomie et la débrouillardise des enfants
Acteurs concernés:
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Google est une entreprise américaine qui fournit des services technologiques (moteur de recherche, services sur internet, système d’exploitation…).
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Google propose des applications, des moteurs de recherche et des jeux destinés aux enfants. L’entreprise n’a pas fait d’annonce publique quant à sa position dans le débat autour des dangers des écrans pour les enfants.