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Le clonage thérapeutique |
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Les débats sur le clonage thérapeutique :Le point de vue d'un théologien juif
" Sur le plan physiologique, l'embryon, jusqu'à sa naissance, n'a pas de personnalité distincte de la mère à laquelle il est physiologiquement raccordé. Tel est le sens de la formule, à interpréter dans ses limites propres, " l'embryon suit la mère ". Jusqu'au 40e jour, la substance de l'embryon est assimilée à de l'eau. Autrement dit, selon la symbolique biblique, à ce qui n'est pas encore individualisé. Il s'ensuit que, si au cours de la grossesse ou pendant l'accouchement, l'embryon met en danger la vie de la mère, dans cette situation limite et sous réserve d'employer toutes les ressources médicales disponibles (…), la vie de la mère passe en priorité. Mais sur le plan éthique, l'embryogenèse doit être considérée comme un processus historique, ou si l'on préfère historial. (…) D'une part, lors de la conception, Dieu est présent. Dieu, non pas en tant que personne physique ou fantasme du tiers mais en tant qu'il manifeste l'antériorité du projet vital et les perspectives de son développement. D'autre part, l'œuf est appelé au " monde qui vient " bien avant le 40e jour, dès qu'a eu lieu la nidification. Ainsi l'on est conduit à envisager non pas seulement une vie mais une véritable histoire intra-utérine, intra et intergénérationnelle, qui ne réduit pas l'embryogenèse humaine à un simple secteur de l'embryogenèse animale. " Source : D. Rai, cité dans "Conseil d'État, Les lois de bioéthique : cinq ans après" , La Documentation française, collection Les études du Conseil d'État, 1999.
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