Le clonage thérapeutique

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Les débats sur le clonage thérapeutique : Opposants et Partisants

 

Les opposants :

  • Groupes Religieux

    L'Eglise, en particulier l'Eglise catholique, est totalement opposée à tout type d'expérience sur l'embryon. Le Pape, déjà opposé à l'interruption volontaire de grossesse, clame le même discours en ce qui concerne l'utilisation de l'embryon : l'embryon est déjà une personne et ne peut être traité comme "une usine à médicaments".

  •  

  • Comité d'éthique
  • Les comités d'éthique ont des avis un peu différents suivant les pays; ils sont tous opposés aux travaux sur l'embryon et donc au clonage thérapeutique. Ils craignent les dérives possibles des techniques de thérapie cellulaire vers le clonage reproductif. Ces comités tiennent très souvent le même discours que l'Eglise à propos de l'inviolabilité du corps humain et donc de l'embryon. Le comité d'éthique présent aux Etats-Unis a, lui, une position encore plus conservatrice : il s'oppose à tout type de recherche sur les cellules souches qu'elles proviennent d'embryons ou d'adultes.

  • Opinion publique

    Des sondages auprès de l'opinion publique montrent que les personnes qui ne possèdent pas dans leur entourage de personnes atteintes de la maladie de Parkinson, de sclérose en plaque ou autre, redoutent eux aussi avec ces nouvelles libertés, des dérives vers le clonage thérapeutique.

 

Sans position tranchée

  • Groupes Religieux
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  • Goupes Politiques
    • Discours de Jacques Chirac, président de la République, devant l'Académie royale néerlandaise des Sciences à Amsterdam le 28 février 2000.
    • Elisabeth Guigou, ministre de la Justice, à l'université d'été de "pharmaceutiques"à Lourmarin, le 24 septembre 1999.
    • Christian Poncelet, président du Sénat, le 13 septembre 2000.

     

 

Les Partisans :

 

  • Scientifiques.

    Les scientifiques, qui considèrent les cellules souches de l'embryon comme les cellules de l'espoir : Les cellules souches obtenues à partir de fœtus ont la particularité d'être indifférenciées et de pouvoir évoluer en cellules spécialisées ou en tissus. Elles sont capables de se reproduire pratiquement à l'infini et peuvent donc être utilisées pour remplacer des cellules ou des tissus existants. Ces cellules ouvrent donc d'énormes perspectives de guérison ou de traitement pour de nombreuses maladies.

    • Analyse d'Henri Atlan, biologiste, professeur émérite à la Faculté de Médecine Broussais-Hôtel-Dieu de Paris, ancien directeur d'études à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, et ancien membre du comité consultatif national d'éthique.
    • L'enjeu de la controverse selon Yvon Englert, Professeur à la "Fertility Clinic" dans le département Obstétrique Gynécologie.

 

  • Politique
    • Discours de Lionel Jospin, Premier ministre, devant le Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé, le 28 novembre 2000.

     

     

  • Malades concernés
  • Les malades atteints de sclérose en plaque ou ceux atteints de la maladie de Parkinson, pour qui des traitements seraient déjà envisageables si le clonage thérapeutique était déjà autorisé. Lors d'une réunion du parlement britannique, une députée travailliste stérile et atteinte de sclérose en plaques a ému les députés en expliquant qu'actuellement, les deux embryons qu'elle avait fait congeler ne pouvaient pas être utilisés pour la soigner... Mais pouvaient l'être pour l'aider à avoir un enfant. Cet argument lui paraît d'autant plus valable que les embryons surnuméraires finissent par être détruits.

  • Certains philosophes

    Certains philosophes, comme Peter Singer, pensent que l'utilisation de l'embryon n'est pas un crime, car ne possèdent pas les qualités qui font de l'homme un homme. Un embryon ne peut pas être considéré comme un homme. Mais alors une nouvelle question se pose : à partir de quel moment l'homme devient homme ? Quelles sont les caractéristiques qui différencient l'homme de l'animal ?

     

     

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