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La controverse continue?

 

 

         

 

                              

 

la controverse continue?

 

 

 

Tout commence par un événement

Le Maroc a prêté ses eaux le mardi 15 janvier 2003 à 21 bateaux de pêche galiciens touchés par le naufrage du Prestige. A terme, ce sont 64 bateaux paralysés par la catastrophe écologique qui a touché la côte espagnole qui auront le droit d'opérer dans la zone économique exclusive marocaine.

 


Geste de solidarité royale

    
     
   Cette action a été " initiée dès le 13 décembre dernier par S.M. le Roi Mohamed VI, pour preuve de la solidarité du Maroc avec l'Espagne ", rappelle le ministère de la Pêche. Victime d'une voie d'eau, le pétrolier Prestige sous pavillon bahameen qui transportait 77 000 tonnes de fioul, s'est brisé le mardi 19 novembre au large de la Galice alors que les Espagnols tentaient de l'éloigner de leurs côtes. Depuis, 2 500 bateaux de fort tonnage sont bloqués sur 400 Km de côte et 6 000 pêcheurs sont au chômage technique, selon le journal l'Humanité.



Dialogue hispano-marocain


       Le ministre de la pêche marocain a assuré lors d'une conférence de presse que Le secteur de la pêche au Maroc, qui emploie 450 000 salariés de façon directe et indirecte, qui elles-mêmes font vivre 2,5 millions de personnes, ne subira aucune perte face à l'arrivée des pêcheurs espagnols. 

       Ce geste symbolique s'est enregistré dans le cadre d'un réchauffement des relations entre les deux gouvernements. Ces dernières ont été entamées par la querelle liée à l'îlot du Persil. Nombre d'observateurs font remarquer que le Maroc pourrait chercher à se rapprocher de l'Espagne, qui siège depuis janvier au Conseil de sécurité de l'Onu, en vue de résoudre la question du Sahara occidental. Toutefois le ministre de la pêche marocaine a insisté dans son entretien dans l'Economiste sur le fait que ce geste est gratuit et ne requiert aucune contrepartie
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 Ambitions Espagnols pour un renouvellement de l’accord :

Les flottes de l'Andalousie souhaitent revenir aux eaux marocaines. A peine a-t-il conclu les détails de l'accord ouvrant les eaux marocaines aux sinistrés pêcheurs de Galicie, que le ministre espagnol de la Pêche et de l'Agriculture est assailli par des organisations des pêcheurs qui veulent que l'action humanitaire marocaine soit étendue à leur région. Et c'est la fédération des armateurs de l'andalouse, celle qui bénéficiait le plus de l'accord de pêche entre le Maroc et l'UE, qui se fait la plus pressante.

Elle exige du ministre espagnol de "profiter" de cette situation particulière pour que l'accord qui vient d'être conclu avec le Maroc soit étendu aux autres communautés autonomes et spécialement à l'Andalousie. Tout en soulignant que l'action du Maroc est "très positive", cette fédération estime qu'elle pourrait servir d'appui pour normaliser les relations diplomatiques entre les deux pays. Elle espère, toutefois, que cette situation particulière pourra rouvrir les voies du dialogue entre les deux pays sur le dossier de la pêche pour tenter de contracter un éventuel accord dans le domaine entre le Maroc et l'Espagne.

      

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