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La controverse continue?

 

 

         

 

 

             Introduction
 

Le Maroc est un pays qui comprend 3500 Km de côtes. Il dispose de ressources halieutiques très riches et variés (plus de 800 espèces maritimes). Ainsi les européens ont toujours été intéressé par les possibilités de pêche que ce pays peut leur offrir. Toutefois les relations entre le Maroc et l'UE en matière de pêche n'ont pas toujours étaient faciles et les deux parties ont connu plusieurs différends à ce sujet. La question financière et surtout la définition du domaine de pêche et ses délimitations consistaient des points de désaccords entre les deux parties.  Néanmoins, des accords de pêches se sont succédés et la flotte européenne a opéré pendant plusieurs années dans les eaux marocaines. L’Espagne, en particulier, concentrait 500 bateaux dans la zone économique exclusive marocaine, soit 95% de la flotte communautaire.  

Trois accords ont été successivement conclus, entre 1988 et 1999, d’une durée de quatre années chacun. Ils portaient essentiellement sur un échange de possibilités de pêche dans les eaux marocaines contre des compensations financières européennes. Cependant, ses accords ont connu des hauts et des bas et ont été révisé à mi-parcourt.

A la fin du troisième accord, s'est posé le problème du renouvellement. Les trois accords qui ont été déjà conclus et leurs déroulements ont donné aux deux parties un retour d'expérience. Ainsi  le Maroc et L'UE ont de nouvelles exigences et une conception différente de ce qui peut être un éventuel nouveau accord de pêche. Les circonstances ont changé: Les biologistes marocains ont noté une baisse dans les ressources halieutiques marocaines, ils incitent donc leur gouvernement à réduire considérablement les possibilité de pêche de l'UE pour préserver ses ressources. D'un autre côté, les pêcheurs espagnols n'ont pas beaucoup d'alternatives et pressent pour un maintien de l'accord dans les mêmes conditions. Comment définir la zone de pêche et les possibilités de pêche d'un nouvel accord? Sous quelles conditions financières? Comment les Européens reçoivent les arguments avancés par les biologistes marocains? comment ils répondent à cela? Qu'en est il des armateurs marocains et Espagnols ? 

Les marocains et européens sont entrées donc dans des rounds de discussions qui se sont étalés sur plus d'un an et qui ont suscité l'intérêt de la plus haute sphère politique à Rabat, Madrid ainsi qu'à Bruxelles. Mais ces discussion n'ont pas abouti. Les deux parties ont échoué à reconduire l’accord. Pourquoi cet échec ?

                                                      

 

                                                                                    


       Il est à souligner que les intérêts des deux parties sont très importants. Le secteur de la pêche emploie au Maroc 150 000 personnes et compte pour 15% dans les exportations. De l’autre côté les pêcheurs européens, notamment espagnols, ne voient pas d’alternative à leur activité. L’enjeu était donc très grand pour les deux protagonistes. Ils ont subi l’un et l’autres  lors des pourparlers beaucoup de pressions et leur différend s’est étalé sur plusieurs aspects : technique et économique et dont les impacts sont principalement sociopolitiques.

 

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