Interview de BP headquarters public relations London office

Standard de bp pour répondre aux diverses questions des médias

Interview téléphonique traduite de l’ anglais

BP est la seule major pétrolière à ne pas s’être implanté dans la région de l’Athabasca en Alberta pour y exploiter les huiles lourdes, alors que les autres majors [grandes compagnies pétrolières: Shell, Total, Exxon, Chevron] se sont ruées sur l’opportunité. Pourquoi?

Nous estimons que, vu nos résultats, nous n’avons pas besoin de nous y implanter. Nous avons suffisamment de réserves et nous sommes actuellement sur de nombreuses zones, et on n’est donc pas obligés d’aller en Alberta. Nous investissons pas mal dans l’offshore, en Angola, en Mer du Nord, dans la Mer Caspienne, au Mexique et en Russie ce qui fait beaucoup d’huile. Avec ça, ce n’était pas si intéressant pour nous d’y aller.

L’argent que nous avons à investir tous les ans a déjà été réparti dans l’exploitation de pétrole conventionnel [comme dans les pays cités ci-dessus].

Est ce également par un souci d’écologie?

Non, pas vraiment. Il est vrai qu’il faudrait du temps et du travail pour qu’une éventuelle opération de BP là bas corresponde à nos normes [de propreté environnementale d’exploitation] mais je pense que ce serait faisable.

Ceci étant dit, on regarde avec un œil attentif ce qui se passe là bas set les opportunités qui y existent.

Pour pouvoir y aller si cela vous semble nécessaire?

Exactement. Vous savez, comme on dit chez nous « never say never » [il ne faut jamais dire jamais].