Les acteurs de la controverse liée au Parc Marin d'Iroise s'articulent en différentes catégories, reliées de manière complexe.
Les responsables politiques locaux, tout d'abord, jouent un rôle prépondérant. A travers leurs déclarations dans la presse et leur pouvoir décisionnel, ils ont influencé la progression de l'idée de création du parc marin. Bien que le périmètre du projet initial ait inclus initialement le sud du cap Sizun, cette zone n'en fait finalement pas partie. Cela est en grande partie lié à l'opposition de la députée de la circonscription concernée, Hélène Tanguy.
L'opposition au projet s'est principalement exprimée par la voix de l'ADVILI, association de plaisanciers et pêcheurs de loisir qui a mené de nombreuses actions médiatiques : pétitions, manifestations, inscriptions à la peinture sur les routes etc...
D'autres acteurs se sont positionnés dans l'opposition sous un angle différent, en avançant cette fois des arguments d'ordre purement scientifique. C'est le cas notamment de Vincent Mariette, océanographe à Brest, qui a finalement renoncé à monter une structure associative qui aurait pu donner plus de voix à son opinion. Il qualifie l'advili d' « opposition poujadiste », qui « dit non à tout ».
Les pêcheurs professionnels, représentés par les différents comités des pêches, se sont dans un premier temps montrés méfiants, avant de se ranger derrière le projet de la mission gouvernementale pour la création d'un parc marin d'Iroise, basée à Brest puis au Conquet, qui a mené le projet jusqu'au décret du gouvernement portant création du parc, le 28 septembre 2007. Tous ces acteurs se sont rencontrés lors des réunions et consultations menées de 1989 à 2007 par la mission gouvernementale.
Méduse en mer d'Iroise