Cartographie des opinions
carte des avis

Carte des opinions (rouge : majoritairement contre le projet ; vert : majoritairement pour)

tableau des avis

Tableau à partir duquel la carte a pu être formée


Les données proviennent de l'enquête publique qui à eu lieu du 20 novembre 2006 au 22 décembre 2006. 24 mairies et 5 services acceptaient les commentaires sur des registres d'enquête, et par courrier. De plus 14 d’entre elles et 2 services avaient des permanences.

Dans ces mairies, des dossiers présentaient le projet en détail et étaient en libre consultation. L'enquête a été médiatisée, des avis d’enquête ont été affichés et publiés.

Les données dans le tableau ci-dessus correspondent aux courriers uniques, et non aux dites “lettres circulaires” (lettres identiques envoyées par plusieurs personnes) ou aux pétitions.

La colonne “Hors sujet / Neutre” n’est pas prise en compte dans l’évaluation de la colonne “Pourcentage Non”. Si l’on prends en compte tous les avis, il y a 57,5% d’avis défavorables, cependant ce chiffre ne raconte pas toute l’histoire.

On remarque que les avis déposés ou envoyées aux mairies des communes sont très largement défavorables (79.9%). Les “bastions” des opposants sont les îles, en effet Ouessant, Ile de Sein, et Ile Molène sont les trois communes avec un plus grand “Pourcentage Non”, ce qui donne 96.0% d’opposition chez les insulaires.

Seulement 3 des 24 communes ont une majorité d’avis favorables, et chez dans les deux communes favorables ayant plus de 20 avis, la différence se fait à une voix.

L’histoire est toute autre à la préfecture (Quimper), ici les 85,9% des avis sont favorables, et le nombre d’avis reçus est très grand (509, sont environ un tiers de tous les avis), ce qui équilibre plus ou moins la balance et nous donne le chiffre de 57,5% d’avis défavorables. L'ADVILI reproche cependant aux associations soutenant la création du Parc d'avoir payé des individus d'associations provenant d'autres régions pour qu'ils viennent déposer des avis favorables à la préfecture de Quimper. Ceci expliquerait d'après l'ADVILI la grande disparité entre les avis soumis à la préfecture et ceux soumis dans les autres communes.