Clients : les institutions
Il est actuellement bien vu qu’une institution publique ou une association pratique la compensation volontaire. En particulier, un ministère de l’environnement se doit de montrer l’exemple dans l’utilisation des nouveaux outils de préservation de la nature. Ainsi le ministre de l’écologie français a-t-il compensé l’un de ses voyages. Cette initiative a surpris l’administration française qui ne savait pas comment compenser, dans quelle catégorie faire rentrer cette dépense et à qui s’adresser. Cela prouve que la compensation volontaire reste méconnue du gouvernement français.
Cela n’est pas une généralité. Par exemple au Royaume-Uni la compensation volontaire connaît un plus franc succès. Cette dernière y est plus structurée et les prestataires britanniques prétendent s’imposer sur le marché français. Le gouvernement britannique y a recours pour compenser tous les déplacements de ses cadres.
La Norvège et le Vatican souhaitent être neutre en carbone et le Costa Rica a même déclaré vouloir être à la tête d’un réseau de pays neutres dès 2021. A un niveau plus modeste, de nombreuses régions françaises pratiquent la compensation volontaire.
D'autre part certains événements tels les coupes du monde de football (comme celle de 2006 en Allemagne) ou les jeux olympiques (comme les jeux d'hiver de Salt Lake City en 2002) sont parfois entièrement compensés. Des organisations non-gouvernementales comme WWF UK compensent entièrement leurs activités. Il s’agit ici de garder une image soucieuse de l’environnement et d’attirer l’attention sur les problèmes climatiques mondiaux.