Depuis une cinquantaine d’années il existe le test de frottis cervico-utérin existe pour détecter les verrues et lésions au niveau du col de l’utérus. A un stade de dysplasie de bas grade, une infection par un papillomavirus se traite simplement par voie médicamenteuse, élimination au LASER, par électrocoagulation ou par cryothérapie. On peut aussi procéder à une ablation par intervention chirurgicale.
Quand il s’agit d’une dysplasie de haut grade avec infection oncogène persistante, on doit traiter le cancer comme n’importe quel autre cancer : ablation de la tumeur, radiothérapie, chimiothérapie…
La nouveauté majeure en ce qui concerne le cancer du col de l’utérus est la mise sur le marché depuis 2006 de vaccins contre certains types de papillomavirus humains.
Deux vaccins préventifs dirigés contre certains papillomavirus humains ont obtenu une autorisation de mise sur le marché (AMM) en France :
Ces vaccins présentent l’avantage d’éviter (prévention primaire) l’apparition de lésions précancéreuses et cancéreuses (associées aux HPV de génotypes 16 et 18), tandis que le dépistage permet de détecter (prévention secondaire) les lésions précancéreuses et cancéreuses existantes.