Le rapport de l'INERIS du 16 juin 2010 présente des éléments de gestion pour limiter les risques des travailleurs.
Les algues doivent être ramassées fraîches.
"Il devrait s'écouler moins de 48 heures entre le ramassage et le début du traitement des algues. Les stockages intermédiaires sont à éviter autant que possible. La date et l'heure du ramassage devront être précises et enregistrées pour chaque benne."
"Le port de détecteurs d'H2S est préconisé pour toutes les opérations de la filière."
"En cas de déclenchement de l'alarme du détecteur à la valeur 10 ppm, le personnel devra se mettre en sécurité."
"Le port de détecteurs d'hydrogène sulfuré et la disponibilité d'un masque à cartouche sont recommandés pour toutes les opérations de ramassage."
Néanmoins, le ramassage a montré quelques limites puisque l'intoxication du cavalier et de son cheval est survenue sur une plage où les algues étaient ramassées. En effet, les engins de ramassages ne peuvent pas accéder aux vasières, aux criques isolées, aux rochers. Ces zones restent donc potentiellement très dangereuses.
La présence de dépôt d'algues vertes doit être signalée par des panneaux d'information avertissant les promeneurs du danger. Les sites les plus contaminés doivent être interdits au public. Cette mesure demande un suivi régulier et précis des zones d'échouage des algues vertes. en effet, celles-ci peuvent se déplacer avec les marées d'une année sur l'autre.
L'information des professionnels sur les dangers des gaz émis par les algues vertes est nécessaire et obligatoire pour développer les réflexes de prudence.
Il est également indispensable de fournir une information claire sur les risques liés aux algues vertes à tous les personnes qui fréquentent le bord de mer.
Enfin, il s'agit d'informer les médecins ainsi que les autres professionnels de santé des effets de H2S sur la santé pour qu'ils réagissent devant les symptômes d'une intoxication.