Les consommateurs
Paradoxalement, ce groupe est presque absent de la controverse. Des études d'opinions (ONIVINS 2000 pour l'INRA) montrent qu'un peu moins de la moitié (44%) considère qu'une consommation modérée de vin peu empêcher certaines maladies et 34% pense le contraire. Cependant, 54% pensent qu'elle ne favorise pas le développement de certaines maladies.
Par ailleurs, ces enquêtes révèlent que pour les Français, une consommation modérée de vin correspond à 3,3 verres par jour, ce qui est supérieur aux recommandations générales.
Les Français ont majoritairement un avis sur la question (88% pour la santé et 97% pour la modération) mais s'intéressent peu au débat. Les recherches sur Internet ou le blogging interviennent peu. En effet, il est possible que l'impression de déjà connaître la réponse à la question pousse les gens à s'en désintéresser. De plus, le public intègre mal les problématiques sous-jacentes. Il est nécessaire d'avoir une information supérieure à celle disponible dans les médias traditionnels afin d'être capable de comprendre et d'analyser les différents arguments (validité, portée de la critique, conception de la vérité scientifique).
- Le schéma des acteurs, permettant de mieux appréhender les liens entre eux.
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